Pour un décryptage pertinent et impertinent

L’édito

DEUTSCHE QUALITAT

Pour donner suite au dérapage de Claus Habfast, conseiller municipal délégué, sensé piloter la cérémonie commémorative de la rafle des familles juives du 26 aout 1942, il est légitime d’exprimer durablement colère et sidération. 

A chacun de s’empourprer, à tous de s’indigner, de relever la bêtise, le manque de discernement et finalement un manquement à la plus élémentaire des connaissances historiques de cette terrible séquence de notre histoire. 

Pourtant, le discours de Claus Habfast devait bien commencer, rappelant ses origines allemandes, « parce que je venais d’un pays qui avait commis la Shoah », mais de glisser son « trouble » et de placer ce sempiternel amalgame entre l’état d’Israël et les événements de 1942, date à laquelle Israël ne figurait pas encore sur la carte du monde et les 353 personnes, françaises et juives, juives et françaises dont une majeure partie ne devait pas revenir d’Auschwitz. 

Par cette malheureuse sortie, Claus Habfast semblait oublier qu’il s’exprimait ici en sa qualité de représentant de la ville de Grenoble et qu’au-delà de la ville de Grenoble, sa représentation était ici celle de la France.

Ce manquement, cette faute lourde et d’une gravité qui apparait aux yeux de tous est-elle le fruit d’une initiative seulement personnelle de la part de l’élu ?

Car dans un contexte national ou l’antisémitisme est de plus en plus présent, il est imaginable que toute prise de parole liée à la mémoire doit faire l’objet d’une attention particulière. Alors dans ce cas précis, on peut s’interroger sur le rôle du cabinet du maire de Grenoble.  Permet-il aux élus de s’exprimer avec une totale autonomie et sans le moindre contrôle, pour un sujet pourtant si sensible ?  Si c’est le cas, on ne peut que le regretter. 

Mais il serait pire de penser que si ce texte a été validé par les instances dirigeantes de l’hôtel de ville, la faute serait plus grave encore, puisque collective et en creux marquée du sceau d’une idéologie qu’il est à propos de trouver nauséabonde. 

Une mairie de Grenoble qui, pour des raisons ignorées, n’a pas trouvée, dans les agendas des élus, la possibilité de se faire représenter, pour cette commémoration, par un ou une adjointe, en capacité d’arborer une écharpe tricolore, Là encore, celle de la France. 

En ce 26 aout 2025, la commémoration n’est pas allée à son terme. Camille Galliard-Minier, Frédérique Puissat, parlementaires, Joelle Hours, élue locale et départementale, Eric Hattab, président du Crif Grenoble-Dauphiné quittèrent les lieux, d’autres citoyens emboitèrent ce pas avec la plus élémentaire des dignités, sans gerbes ni prières. 

Quant à Claus Habfast, homme pourtant éduqué et instruit, sa conscience et sa dignité une fois retrouvées, devraient l’enjoindre à quitter ses fonctions municipales puisqu’il s’est autorisé, à minima par aveuglement à promouvoir, par le biais mesquin des amalgames, la promotion de l’antisémitisme et ce, lors d’une cérémonie commémorant la mémoire de la souffrance de Françaises et de Français dont le seul « délit » était d’être juifs. 

Sébastien Mittelberger

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LORDS OF WAR
Eric Piolle ne se représentant pas, la prise du château Jean Pain s’ouvre à tous les vents, transformant l’hôtel de ville en un vaste centre commercial ou toutes les formations politiques sentent qu’elles peuvent y tenir boutiques et à chacun des candidats, à raison, d’y croire.
ÉRIC PIOLLE : DÉPART PROGRAMMÉ. Après deux mandats aux responsabilités, Éric Piolle ne se représente pas aux destinées de Grenoble. Cette décision, connue depuis longtemps, souscrit à deux raisons. La première, statutaire et liée au règlement interne d’EELV, ne permet pas à un maire écolo de se représenter au-delà de deux mandats. La deuxième, certainement plus personnelle, pousse l’actuel maire de Grenoble, seulement âgé de 52 ans, à poursuivre d’autres aventures, qu’elles soient au sein de son parti comme à imaginer un destin plus national.  La classe politique Grenobloise peut se réjouir de ce retrait, car rien n’indique véritablement que si Eric Piolle se représentait, il ne serait pas en mesure de l’emporter une troisième fois.  Deux points venant étayer cette possibilité. En premier lieu, un sondage IPSOS parut au mois de mai dernier indiquait que si 66% des sondés désiraient un changement de gouvernance, un pourcentage semblable reconnaissait être satisfait des deux tiers des mesures réalisées par l’actuelle municipalité, ce qui semble indiquer que le rejet de la majorité actuelle et en creux, d’Éric Piolle ne relève d’aucune réalité mesurée. En second lieu, et là encore, quoi que puissent en dire les cassandres, le bilan de la Métropole grenobloise est satisfaisant. Les joutes entre la métropole présidée par Christophe Ferrari et la ville centre d’Éric Piolle ont démontré, même si cela n’a jamais été un long fleuve tranquille, que le champ démocratique, dans cette opposition marquée et plurielle, a toujours pu s’exprimer, parfois durement, souvent avec véhémence mais dans une volonté collective de faire progresser l’intérêt général au travers un débat public d’une qualité augmentée, ou chaque groupe a pu trouver sa place, dans les accords comme dans les divergences les plus profondes, quand d’autres EPCI se contentent d’être des chambres d’enregistrements.  MASS MURDER Toutefois et malgré une actualité qui ne lui est pas toujours favorable, avec notamment la décision de Marine Tondelier de le suspendre de sa fonction de porte-parole du parti en raison de son actualité judiciaire, si tant est que l’on puisse encore parler d’actualité, Éric Piolle est parvenu à imposer Laurence Ruffin, sa candidate, lors de la primaire EELV du 21 septembre. Une victoire d’autant plus personnelle que Laurence Ruffin n’est pas encartée EELV. Une primaire que certains observateurs ont souhaité qualifier d’assassine. En cause, le comportement belliqueux de Lucille Lheureux, se répandant dans la presse et auprès des instances nationales EELV pour dénoncer des pratiques, selon elle discriminatoires et sexistes de la part d’Éric Piolle, au dessein qu’elle se retire en amont du scrutin. Une attitude bien étrange quand elle s’inscrit dans le schéma de démolition orchestré par Marine Tondelier à l’endroit d’un Éric Piolle qui reste pour elle un danger réel pour la primaire écolo en vue de la présidentielle 2027.  Localement, la tentative de meurtre n’a pas fonctionné. Lucille Lheureux, élue qui pourtant a montré son inclinaison radicale et une empathie comparable à celle d’un réfrigérateur durant toute la durée de ses mandats n’est pas parvenue à faire croire en son déguisement de victime. Bien qu’aucun chiffre n’ait été fourni à la presse, des fuites provenant de différentes sources indiquent un 192-13 en faveur de Laurence Ruffin. Un score qui jusque-là n’a été ni confirmé ni infirmé par les instances en charge de l’organisation de cette primaire. Sans doute par courtoisie pour une Lucille Lheureux humiliée au soir de ce scrutin et qui a surement retrouvé le répertoire téléphonique des cadres LFI dès le lundi matin. LAURENCE RUFFIN : DOLIPRANE Ça n’est que jeudi que Laurence Ruffin s’est prêtée à l’exercice d’une conférence de presse, entourée par les représentants des collectifs et des partis politiques qui lui ont apporté leurs soutiens, lors de la primaire verte, en présence, entre autres, de Sandra Krief pour le Parti Animaliste, Kheira Capdepon pour le Réseau Citoyen et d’Isabelle Peters pour le Parti Communiste. Aux micros, elle affirme la fierté de ce qui a été fait, rappelant la mise en œuvre de politiques ambitieuses en matière notamment des mobilités et des écoles. Pour autant, elle marque qu’une nouvelle page doit s’inscrire pour Grenoble avec, dit-elle avec un large sourire, un changement de méthode, plus coopératif, conformément aux valeurs qui sont les siennes et qui ont jalonné son parcours professionnel, évocation de sa direction à la tête de la Scop ALMA.  Plus loin et au-delà de la promesse d’avantager plus de parité sociale dans la constitution de sa liste, Laurence Ruffin annonce porter l’union de la gauche à Grenoble dans l’esprit du nouveau front populaire (NFP) et de tendre la main aux partis de gauche (comprendre le PS et LFI) pour porter des politiques courageuses, à même de protéger et d’améliorer le quotidien des habitants. Une conférence de presse sans fausse note excepté un détail pour esprits chagrins : la présence d’une inscription « pièce de boucher au Gorgonzola », sur l’ardoise, faisant dos au collectif écologiste et certainement bien loin des gouts culinaires des forces en présence. Au-delà du fond, Laurence Ruffin déplace sa silhouette apaisante avec un calme éthéré dans les rues de Grenoble. D’un abord simple et souriant, de stature haute, la tête de liste écologiste semble agir comme un médicament face aux courroux qui ne manqueront pas d’être des marqueurs d’une campagne électorale qu’il est probable d’imaginer brutale.  Avec Laurence Ruffin en héritière, Éric Piolle vient de réussir un coup important. Placer à sa succession une candidate qui ne sera pas comptable du bilan municipal. Une candidate qui ne présentera pas d’apérité et saura tendre la joue aux missiles de la droite et une main tendue aux formations d’une gauche, que Laurence Ruffin enjoint à s’unir. Cet élan, cette personnalité, cette virginité politique ne doit pas tromper sur la marchandise. Laurence Ruffin saura se montrer un animal politique de premier plan et demeure, du non-aveu de tous, la personnalité politique à battre en 2026. Mais comme elle aime à conclure : « Nous ne sommes qu’en septembre ». ALLAN BRUNON : GANGSTA’S PARADISE. Allan Brunon est désormais tête de liste LFI pour ces élections municipales. La clarification a été faite lors d’une conférence de presse samedi 20 septembre, place Rouge, au cœur de la Villeneuve. Une conférence de presse qui ressemble au candidat désigné. Simple jusqu’au dépouillement, parfois habilement maladroite. Allan Brunon portant un costume élémentaire, respectueux de l’aspect solennel du moment mais dépourvu de toute ostentation, une cravate rouge symbolisant à la fois le respect pour l’enjeu républicain et la couleur de la contestation. « Peu de monde » ont dit ses opposants, un public presqu’intime, loin de toute forme de rassemblement. Pas de cadres du parti en dehors de la présence d’Élisa Martin, jusque-là co cheffe de file. Là encore, ce qui pourrait être perçu comme un signal négatif peut au contraire indiquer que cette désignation reposera non pas sur un candidat seul mais sur une incarnation unique. Une incarnation souvent brutale dans le propos, toujours radicale dans la démarche et qui transposera localement une ligne politique nationale, réformiste et sans concession, faisant fi, pour le moment du jeu des alliances. Pour Allan Brunon comme pour Laurence Ruffin, il ne faut pas se contenter des apparences. Son offensivité de boxeur de haut niveau, son gout récurrent pour la formule à l’emporte-pièce, son inclinaison sémantique pour le « Ta gueule » envers quiconque l’offense ou tente de se mesurer à lui cache un animal politique organisé, soutenu par une machine politique méthodique et disciplinée. Empourpré et rapide, il sait consulter un calendrier et observer que pour lui aussi… nous ne sommes qu’en septembre.  PS-PP : SCHYZO… FREINE. Si la gauche radicale, qu’elle soit issue de la majorité municipale ou de la place Rouge de la Villeneuve est parvenue à être claire pour les électeurs, le rubby’s cube composé du Parti Socialiste et de Place Publique demeure encore un peu abscond en termes de lisibilité. Cette situation n’est d’ailleurs pas forcément à porter au débit des chefs de file/têtes de liste en lice. Car si Amandine Germain a été désignée cheffe de file pour le PS grenoblois aux premiers jours d’avril et Romain Gentil chef de file Place Publique (au travers de la holding Grenoble Capitale Citoyenne) en septembre, il est toujours assez complexe d’y voir clair.  Les coupables se situent sans doute un peu plus sur les pavés parisiens que dans les rues de la capitale des alpes.  Pour le PS, la ligne Olivier Faure, compatible NUPES-NFP est un axe qui, s’il peut convenir à Amandine Germain, semble faire débat au sein du PS local. Des électeurs socialistes votant massivement pour Nicolas Mayer-Rossignol, opposant à Olivier Faure lors de la dernière primaire et partisan d’un socialisme plus Solférino et modéré. Donc le PS grenoblois semble souffrir d’une plaie béante, écartelée entre ces deux courants. Des indiscrétions persistantes indiquent qu’un vote aurait lieu ces jours prochains pour trancher quant à la ligne à tenir et retenir un couloir de nage plutôt Faure, se rapprochant de la liste écologiste conduite par Laurence Ruffin, plutôt Glucksmann et donc localement celle qui sera sans doute conduite par Romain Gentil, plus compatible avec une ligne politique progressiste et soucieuse des préoccupations économiques et industrielles. Mais si ce vote devait avoir lieu et si l’issue devait aboutir à une inclinaison Place Publique, Amandine Germain serait-elle en position de maintenir une liste autonome ou en position de fusion avec la liste des Verts ? Aura-t-elle le gout de faire liste commune avec Romain Gentil ? Et si une telle fusion devait voir le jour, qui serait la tête de liste de ce nouvel édifice, Amandine Germain ou Romain Gentil ? Quel serait le poids des deux instances nationales dans ce casse-tête local ? Plus encore, après cette nouvelle primaire de courants tout autant que de personnes, le parti socialiste grenoblois ne sera-t-il pas dans l’obligation de se reformer autour d’un nouvel exécutif ?  Autant de questions qui demeurent en suspens en attendant un nouvel épisode, que nous espérons prochain et décisif afin que l’électeur socialiste Grenoblois puisse être éclairé car, à contrario des candidats évoqués précédemment, nous sommes déjà …presqu’en octobre.  HERVE GERBI : OPTIM HOMME Le candidat à l’initiative du Contrat de Rassemblement et détenteur du label Horizons poursuit sa route sur un axe clair, celui du regroupement des forces modérées allant du réformisme progressiste de Michel Rocard au gaullisme éclairé d’Édouard Philippe, personnalité politique souvent en tête des enquêtes d’opinions pour la présidentielle 2027. C’est la clarté de cette ligne qui lui a permis le ralliement de personnalité de gauche et du centre comme Hakima Nécib, Nassim Akrour ou encore Loick Roche dans le courant de l’été. Une trajectoire qui peut laisser des portes ouvertes à des personnalités politiques locales provenant de nombreuses familles politiques, soucieuses de constituer un véritable bloc central ou les courants de pensées s’additionnent quand ailleurs elles peuvent se soustraire jusqu’à s’effacer. A ce stade de la campagne et bien que toutes les formations ne soient pas encore engagées avec limpidité, penser que le bloc central, sous la conduite d’un candidat challenger, Hervé Gerbi, puisse l’emporter, ne relève pas pleinement de la science-fiction. Car contrairement à l’imaginaire collectif en vogue parmi nombres de personnalités politiques ou d’observateurs, Grenoble ne se gagne pas forcément à gauche et la notoriété des candidats et des candidates ne sont ni des obstacles ni des avantages pour accéder aux responsabilités grenobloises. Pour preuves, quelques exemples, certains anciens et d’autres plus récents.  Lors de la dernière législative partielle de la 1ere circonscription iséroise, alors qu’il s’agissait de ravir cette élection jusque-là aux mains de LFI, Camille Galliard-Minier, candidate de la majorité présidentielle l’emporta très confortablement (64%) face au candidat LFI. Rappelons d’ailleurs pour le détail que la candidature de Camille Galliard-Minier avait, à l’occasion de ce scrutin, reçu le soutien officiel d’Horizons. Durant la campagne des municipales 2014 et alors que tout le monde donnait gagnant Jérome Safar, successeur de Michel Destot, maire de Grenoble durant 19 ans, bien peu étaient ceux qui avaient déjà croisé Éric Piolle, certes conseiller régional depuis 2009 mais peu connu des citoyens grenoblois. Un déficit de notoriété qui n’a pas empêché le candidat écologiste d’être en tête au premier tour, de l’emporter au second, devenant maire de Grenoble pour deux mandats. Plus loin encore, souvenons-nous des élections de municipales de 1983 à Grenoble. Certes, Alain Carignon avait participé à plusieurs élections locales, mais en 1983, il était seulement conseiller général de l’opposition, sous l’administration Mermaz. Ce qui ne l’a empêché en rien, à 34 ans, de battre Hubert Dubedout, maire de Grenoble depuis 1965, véritable statue du commandeur, de la plus belle des manières puisqu’Alain Carignon, candidat RPR devait remporter cette élection au premier tour avec un score sans appel de 53% contre 43% pour la star socialiste.  Ces trois exemples démontrent que cette ville, compagnon de la Libération, pionnière en de nombreux domaines, n’appartient à personne, pas plus qu’une formation n’en est propriétaire. En revanche, chacun s’accorde à constater qu’elle est une terre d’innovation et que ses électeurs et ses électrices ne craignent jamais de faire bouger les lignes.  L’élection surprise d’Alain Carignon l’a démontré en 1983, celle d’Éric Piolle en 2014, l’a confirmé.  ÉMILIE CHALAS : RENAIS SENS Alors qu’octobre s’installe, le destin d’Émilie Chalas pour l’échéance municipale 2026 n’est, à ce jour, pas encore connu. Son ambition première de représenter les centres devient de plus en plus compliqué à tenir au fur et à mesure que le plateau s’organise en ce sens avec un Romain Gentil désormais installé avec le dossard Place Publique et un Hervé Gerbi, labelisé Horizons, qui revendique ce projet avec constance et le concrétise avec succès. Si, comme elle le disait il y a quelques semaines à nos confrères de place Grenet, elle « travaille en grande intelligence avec Hervé Gerbi », la concrétisation de ce travail n’a pas encore donné lieu au ralliement clair que nous étions en droit d’attendre après une telle déclaration et, en l’espèce, Il est presqu’impossible de résister à développer une analyse, même modeste, des raisons qui freinent le ralliement d’Émilie Chalas à Hervé Gerbi. A titre personnel, Émilie Chalas est une combattante, chacun le sait. Une compétitrice qui joue chacun de ses matchs pour le gagner, aimant faire course en tête, éloignés des podiums si ça n’est pas pour être sur la plus haute marche. En rejoignant Hervé Gerbi, elle sait que la citadelle de la tête de liste n’est pas prenable alors que celle de Romain Gentil est peut-être encore à ce jour, plus fragile.  Au titre politique, on ne connait pas avec précision la logique des partis qui entourent le cas Chalas. Place Publique serait-il prêt à faire alliance avec Renaissance, tenant compte du fait que Place publique peut encore faire le choix d’une liste commune avec le Parti socialiste ? Quelle est la position du Modem local et plus précisément de Franck Longo sur ce dossier, sachant que Delphine Bense (Modem) siège dans le même groupe qu’Émilie Chalas au conseil municipal et qu’un ralliement de l’ancienne députée à Allo Grenoble entrainerait sans doute mécaniquement et presque naturellement celui de Delphine Bense.  Quelle est la position de Renaissance sur ce sujet ? Mais le sablier continue son œuvre et si les négociations doivent être régulières, il convient à constater que la priorité qu’exprimait Émilie Chalas de réunir les centres et la concrétisation de cette volonté orchestré par Hervé Gerbi vont dans le même sens, celle de l’union du bloc central, progressiste et centriste dans l’esprit comme dans la lettre.  ALAIN CARIGNON : SOLIDO Alain Carignon et son collectif Réconcilier Grenoble semblent peu se soucier des vents et marées alentours. À la suite du succès de son lancement de campagne, le 19 septembre dernier, l’ancien ministre déroule sa campagne. Présent sur tous les fronts, dans les rues, auprès des habitants, animant avec ferveur rencontres et réunions de quartiers, il poursuit avec ferveur la recette dont il ne s’est jamais départit, campagne après campagne, élection après élections, celle de la proximité.
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Sandrine Chaix: AU COEUR DE L'ENGAGEMENT
Au risque de la répétition, tant redoutée par toutes celles et ceux qui rédigent, le mot « Engagement » reviendra ici régulièrement. Mais comment mieux décrire le parcours de Sandrine Chaix, sinon en utilisant ce vocable à volonté. Un parcours qui prend aujourd’hui un chemin supplémentaire, un engagement de plus ; Sandrine Chaix, à la tête de son collectif « Meylan au cœur, l’avenir en tête » se présentant aux prochaines élections municipales pour Meylan, en 2026.
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Charles Henri DUCRET-CHAVANT: La carte et le patrimoine
Avec l'ouverture de la brasserie Chavant du parc de La Croix de Monfleury de Corenc, en juin et quelques mois seulement avant l'ouverture, en plein centre de Grenoble, de son prochain restaurant, le Bellini, Charles Henri Ducret-Chavant poursuit le récit familial de la constellation Ducret-Chavant, une aventure qui débuta à Bresson, en 1852.
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SYLVAIN LAVAL: MOBILE HOMME
Maire de Saint Martin le Vinoux, président du SMMAG, vice-président en charge des mobilités pour la métropole de Grenoble, membre du Conseil d’Orientation des Infrastructures, co-président de la commission transport auprès de l’Association des Maires de France (AMF), Sylvain Laval nous dit tout d’un engagement de chaque jour au service des autres et de son territoire.
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Allan BRUNON: RESIDENT EDILE
L’agitateur Insoumis et demi chef de file des Insoumis pour les municipales de 2026 exprime son courroux dans la presse, avec sa véhémence coutumière, flinguant à tout va, ici le bilan de la municipalité sortante, ailleurs le Parti Socialiste, qu’il aime tant à calibrer comme quantité négligeable.

Brève

CLOUAIR'HOVOT
Dans la séquence où les membres LFI de la majorité municipale de Grenoble tentent de tordre le bras d’Éric Piolle quant à leur souhait que la ville de Grenoble rompe le jumelage avec Réhovot, peu, finalement, sont ceux qui s’expriment sur ce sujet pourtant central qu’est le soutien d’une ville confortablement installée dans la paix vis-à-vis d’une ville demeurant sous la contrainte extrême d’une guerre. Car en l’espèce, il est impératif de ne pas se tromper. Cette voie de la rupture, impliquant le déshonneur, là ou déjà se trouve les souffrances de la guerre, n’est pas celle de Grenoble. Pas celle non plus de l’ensemble des élus Grenoblois. Pas même celle d’Éric Piolle qui tenta de réactiver ce jumelage au soir de l’année 2023. Cette voiE prise n’est que la voiX hurlée de quelques-uns et de quelques-unes, galvanisés sans doute par l’arrivée concomitante du vitupérant Allan Brunon, demi-chef de file LFI, parachuté, quant à lui, non pas sur une plage normande mais sur une terre plus paisible, n’en déplaise à certains. De ce bras tordu en vue d’un bras de fer, ou LFi tentera d’opposer son fiel résolument antisémite au miel humaniste et plus comestible d’EELV, sur le ring des élections municipales, chacun sait que tous les coups seront permis, même la prise en otage des contextes internationaux. Peu se sont donc exprimés parmi ceux qui peuplent les travées du conseil municipal mais parmi ceux qui ont eu le courage de se prêter à l’exercice, Pascal Clouaire, élu de l’opposition municipale et vice-président de Grenoble Alpes Métropole relevait « L’erreur politique et la faute morale (sic) qui reviennent à assimiler la population d’une ville aux décisions d’un gouvernement ». Dans son intervention, confiée au Dauphiné libéré, Pascal Clouaire n’élude pas la prégnance de la dérive identitaire du pouvoir en place mais fustige les amalgames, qui ne sont pas propriété du champ lexical des camps adverses. A cette heure de l’histoire ou il n’est pas inimaginable d’attendre l’arrivée en frêle esquif d’une Rima Hassan et ses sachets de fraises Tagada, accostant sur les berges de l’Isère, remercions monsieur Clouaire qui prouvait là que l’objectivité pouvait ne pas s’exonérer du courage.
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GHETT'OUT
« Ce que nous cherchons à faire, c’est casser les ghettos, surtout les ghettos des riches ». Avec cette phrase, le maire de Grenoble a signé là une nouvelle punch line dont il a le secret : Clivante, épidermique, suscitant colère et sidération. Sa déclaration sera sans doute le tube de l’été 2025. Dans la lignée de son précédent album : « Burkini », écoulé à l’époque à des milliers d’exemplaires de Grenoble aux plateaux des chaines d’infos nationales, plaçant Eric Piolle à égalité avec Didier Barbelivien en leurs qualités de paroliers à succès. Chacun ou presque ayant depuis à cœur de s’indigner avec la plus grande des virulences, ne percevant pas le piège tendu, s’engouffrant dans le piège tendu volontairement par l’édile.
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ALLO RIZONS
C’est en toute fin d’après-midi que nous apprenions, par un communiqué de presse qu’Hervé Gerbi est désormais officiellement désigné chef de file pour le parti Horizons, à Grenoble, en vue des prochaines élections municipales. Une information qui ne manquera pas d’agiter la sphère politique.

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HAKIMA NÉCIB: LA DAME DE "FAIRE"
A la tête de son collectif Demain Grenoble, HaKIMA NÉCIB intègre le panorama politique grenoblois avec en ligne de mire les élections municipales 2026 avec la volonté de participer au retour d’une gauche modérée et progressiste aux destinées de la ville de Grenoble.
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Laurence, Hervé, Alain, Pascal, Romain et les autres
Les élections municipales s'organisent jour après jour. Dernier opus, le passage éclair dans les parages de Raphaël Glucksmann, qui marque les esprits et éclaircit les couloirs de nages.

Brève

AUTAIN EN EMPORTE LE VENT
Il y va souvent de l’aveuglement comme de l’humeur à commenter toute actualité dans laquelle Israël est impliquée. Une humeur qui pousse certains et certaines à trancher de manière manichéenne et donc sans discernement quand il faut analyser l’actualité internationale. De cette façon, Clémentine Autain, députée Eco-S et ex LFI s’est empourprée hier au micro de Jean-Jacques Bourdin quant à décrire le conflit opposant Israël à l’Iran. Selon elle : « La guerre est illégale », « La menace nucléaire iranienne doit se régler par la voie diplomatique », « les bombes n’amènent jamais la démocratie » et « Israël est une menace pour le monde » A tenter de lui répondre, il se trouve que les guerres, par principe, ne semblent pas s’accommoder des cadres légaux, si tant est qu’ils existent en cette matière. Il y a peine à croire que Vladimir Poutine ait consulté son avocat avant d’attaquer l’Ukraine. De même pour le Hamas à l’aube du 7 octobre. Plus loin, l’ambition de régler diplomatiquement la menace nucléaire iranienne relève d’un angélisme confondant quand on imagine la souplesse d’esprit d’Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran. Au surplus et même si cela n’est pas convenable, les bombes amènent où rétablissent parfois la démocratie comme ce fût le cas en juin 1944 et à bien d’autres occasions. Avec toutefois une réserve allant dans le sens du propos de madame Autain : Les printemps arabes et les chutes de dictateurs comme Saddam Hussein en Irak, Mouammar Kadhafi en Lybie ou plus récemment Bachar el Assad en Syrie n’ont pas permis à la démocratie de s’installer jusqu’à parfois voir apparaitre des régimes plus totalitaires encore. Et dans cette partie du monde, il est utile de rappeler que l’Iran a fait le chemin inverse, laissant la révolution islamique de 1979 installer la nuit là où la lumière tentait de perser. Enfin, à savoir si l’Israël de Netanyahou est une menace pour le monde, il est possible que cette gouvernance le soit en effet, mais contre un monde où règne l’obscurantisme le plus total et les repressions les plus sanglantes auprès de peuples qui aspirent surement, comme tous les peuples, à la liberté la plus élémentaire : celle de vivre. Alors il est peut-être de temps de se jucher sur un rocher moins regardant sur la méthode que sur le résultat et de se satisfaire, certes au prix d’un cynisme contextuel, que d’autres nations que la nôtre, fasse le ménage à une place que nous ne souhaitons pas prendre. Celle des guerres à mener, nécessaires parfois, au mépris de notre humanisme confortable, celui du « Tout sauf la guerre », d’Édouard Herriot quand Winston Churchill clamait plus tard : « Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ». Au reste, il n’est parfois pas suffisant et finalement jamais honnête, de croire ou de faire croire, à chaque occasion d’un micro tendu, que les choses complexes sont simples.
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PATRICE GANANSIA: MULTIPASS
Le 23 mai dernier se tenait au Phoenix de Meylan le deuxième Opus de 8 IS BACK, événement consacré à celles et ceux qui ont fait la nuit grenobloise durant les deux décennies allant de 1980 à 2000. Patrice Ganansia, fondateur et maître de cérémonie de cet événement se penche sur ce que le projet est devenu, de sa genèse à son actualité.
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PARANORMAL ACTIVITY
Les élus LFI de la majorité municipale de Grenoble indiquent par voie de presse leur intention de sommer Eric Piolle de rompre le jumelage entre Grenoble et Réhovot. Une injonction qui peut faire exploser Grenoble En Commun et faire émerger une rupture définitive entre les élus LFI et le reste de ce qui compose la planète Piolle.
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CULTURE CLUB
Pascal Clouaire, vice-président pour Grenoble Alpes Métropole, en charge de la culture, se livre sur les questions qui impliquent le périmètre culturel métropolitain, pour ce qui est et ce qui vient et dessine ainsi ce que sera la place de la culture au sein de la métropole avec la profondeur de pensée nécessaire à ceux qui poursuivent et finissent par rattraper l’esprit du temps.
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Pascal Clouaire joue l'attraction des astres
Après la fusion de Face et de Camp de Base Citoyen en mars dernier, collectifs pilotés par Romain Gentil et Pascal Clouaire, Grenoble Capitale Citoyenne, résultat de cette fusion, vient d'être rejoint par Equinoxe, jeune parti politique basé sur une écologie 2.0, inspiré par les travaux de jean-Marc Jancovici et qui avait tant fait parler de lui lors de la législative partielle de janvier 2025 (1°ère Circo Isère) avec près de 8% des suffrages.
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STOP STUP
Franck Longo, maire de Fontaine, Catherine Seguin Préfète de l’Isère et Jérome Chappa, directeur Interdépartemental de la Sureté Publique se mobilisent pour une opération inédite dans la commune de Fontaine afin de faire reculer la fatalité de l’insécurité liée au narcotrafic.
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Chappet: chapeau!!
Au constat qui lui appartient que grenoble va plus mal qu'avant, Clément Chappet, à la tête du collectif "Réconcilier Grenoble", présentait lundi soir, lors d'une conférence de presse tenue au centre-ville, 30 personalités engageant compétences et expériences et qui, d'une seule voix, appellent Alain Carignon à sa candidature en vue des prochaines élections municipales de 2026.

Brève

CHAMROUSSIX: Village gaulois.
C’est dans une salle polyvalente comble de 35 personnes que madame la maire, Brigitte de Bernis, tentait une nouvelle fois de convaincre sa population de choisir, dans un vote sans valeur juridique, de la destination administrative de la station de Chamrousse. Avec pour questions shakespeariennes : « Rester dans le Grésivaudan, y rester mais sans rejoindre les autres stations intégrées où encore quitter le Grésivaudan pour rejoindre la Métropole grenobloise ». Et pour réponses, plus proche d’Uderzo et Goscinny que des auteurs classiques : « Oui ; éventuellement ; au pire ; non ». Devant une assemblée médusée, sans barde ni druide, sans adjoints, ni élus de sa majorité, la maire de Chamrousse, poursuivait ses saillies contre le Grésivaudan d’Henri Baile et ses appels du pied vers la Métropole grenobloise de Christophe Ferrari qui pourtant a déjà en creux répondu et par voie de presse, face à l’insistance de l’édile d’altitude. Une métropole représentée ce soir là par Eric Rossetti, vice-président de la métropole, en charge des communes et certainement attentif de la justesse du débat, au moins quand celui-ci concerne la place André Malraux. De cette assemblée, notons quelques pépites, toutes provenant de l’article de notre consœur du Dauphiné Libéré telles que « nous sommes la station des JO de 68, nous sommes Killy », remarque qui ne manquera pas d’interpeller les plus jeunes d’entre-nous et surtout la saillie la plus surprenante de Brigitte de Bernis à l’encontre du Grésivaudan ou il est question du refus de l’intercommunalité de financer un transport par câble entre Chamrousse et…. Grenoble. Devant tant de bon sens, Philippe Cordon, ancien maire de la commune et possiblement candidat à la prochaine mandature mettait l’accent sur le soutien indéfectible du Grésivaudan alors qu’il présidait au destin de Chamrousse. Devant ce florilège de maladresses gauloises, ne nous étonnons pas si Brigitte de Bernis, encore maire de Chamrousse, n’affiche pas toujours « Bonemine ».
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Vincent Duvillard: PROPRIÉ...TERRE
Après les portraits de Jimmy May et de Denis Dousset, celui de Vincent Duvillard vient compléter la découverte du trio constituant la gouvernance du Domaine de Charmeil.
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Denis Dousset: LE GOUT DES AUTRES
Avec ce breton d’origine, venu il y a une vingtaine années entre nos montagnes après une première carrière d’agent immobilier en Bretagne pour poursuivre son activité de maitre d’œuvre dans le domaine de l’immobilier en général et de la maison individuelle en particulier, tout est toujours une histoire de rencontres.

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THE WINNER IS
Eric Piolle vient de remporter, avec 300 voix d’écart, le match qui l’opposait à Guillaume Hédouin au poste prestigieux de porte-parole d’EELV.
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MAXENCE ALLOTO: G.A.M. OVER
Depuis hier soir, Maxence Alloto a perdu sa délégation métropolitaine à la logistique urbaine et durable. Que cette décision soit le fruit d’un raisonnement politique ou d’une logique arithmétique importe peu quant à l’observation du constat.

Brève

PSG ... Parti Sans Germain
Olivier Faure remportait jeudi sa réélection à la tête du Parti Socialiste. Une bien courte victoire que les esprits chagrins n’ont pas manqué de commenter mais une victoire quand-même, à porter au crédit d’une volonté de la permanence des choses, à si peu de temps d’une grande séquence électorale comprenant municipales, présidentielle et législatives. Mais la France n’est pas Grenoble et ici, les deux tiers des votes sont allés au camp adverse. Amandine Germain, cheffe de file des socialistes à Grenoble, soutenait, dans un communiqué diffusé sur son compte Facebook jeudi matin, la candidature d’Olivier Faure. Munie de nobles arguments, celle qui est sensée conduire le PS aux destinées d’une liste à ce jour tapie dans les couloirs de l’hôtel de Ville grenoblois, soulignait à raison l’engagement de celui qui a su redresser le PS depuis 2018 en retissant la confiance avec sa base mais avec plus de déraison la lutte antilibérale prônée par celui-ci à des fins légitimement électorales ou l’anti trumpisme flirtait avec feu le NFP, lui-même héritier de feu (2) NUPES, avec pour dessein le maintien des parlementaires dans l’hémicycle lors des séquences législatives de 2024. Mais à Grenoble, la pioche est mauvaise et la gifle monumentale. Car si torpillage et désillusion ne sont certainement pas ses travaux du jour, la cheffe de file socialiste, bien que fraichement élue par ses pairs depuis avril dernier, se trouve minoritaire dans sa propre formation politique à la hauteur d’un 70% à porter à son passif. Au-delà des calculs savants qui pointent au sortir des urnes internes des partis, il n’est pas vain d’imaginer que les électeurs socialistes éprouveront probablement nombre de difficultés à séparer le bon grain de l’ivraie, quand viendra le moment de se rendre aux urnes, et de porter un bulletin dans les isoloirs de nos écoles et nos gymnases républicains et il y aura matière à parier que ces maladresses profiteront à tous, sauf aux héritiers de Solférino.
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LE CAS SEMANAZ
Thierry Semanaz, vice-président de Grenable Alpes Métropole, chargé des sports jouait son post en séance du conseil Métropolitain du 4 avril 2025.
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ARKEMA: le sel de toutes les peurs
Alors que les sites Vencorex et Arkema sont menacés, Raphael Guerrero et Christophe Ferrari, maires de Jarrie et de Pont-De-Claix montent au front.
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Christophe Revil, maire de Claix
Mon seul parti politique, c'est le bon sens
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Le jour d'après
Interviewé dimanche soir en préfecture par l’ensemble de la presse locale, Eric Piolle indiquait que cette législative partielle ne devait pas être prise comme référence pour imaginer une cartographie en vue des municipales 2026.
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La défaite
Ce même soir du 19 janvier 2025, Lyes Louffok et son équipe devaient être bien désappointés à la lecture des scores, communes après communes. Les communes des deux cantons du Grésivaudan offrent des scores rarement observés lors d’une législative en Isère et finalement les chiffres des trois cantons grenoblois sont tout autant décevants pour le candidat LFI. Pas une commune pour sortir la tête de l’eau, conserver un espoir et respirer un peu lors de ce deuxième tour, alors que le premier tour l’avait positionné en tête, mais de si peu. Camille Galliard-Minier est parvenue à réveiller la gauche modérée, à fédérer les électeurs de droite et du centre. @Nathalie Beranger, Clément Chappet, Alexandre Lacroix et Hervé Gerbi ont fait le job en appelant leurs électeurs à se joindre à la candidate de la majorité présidentielle. Tout ça pour ça
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La victoire
Au soir du dimanche 19 janvier 2025, le résultat est sans appel. Camille Galliard-Minier, candidate fantassine de la majorité présidentielle et de ses satellites l’emporte avec près de 64% des suffrages au détriment de Lyes Louffok, parachutiste LFI (36%). Camille Galliard-Minier a su, de la plus belle des manières, transformer une victoire annoncée comme une formalité en un triomphe électoral.
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Mortal combat
Rencontre avec Stéphane Vigne, 55 ans, technicien en laboratoire de recherche et de développement ARKEMA depuis 29 ans dont 20 ans de lutte syndicale au sein de la CGT.

Brève

PETITS MEURTRES ENTRE AMIS
Après une longue période de silence, La France insoumise sort du mutisme avec deux communiqués de presse, espacés d’à peine une heure, hier, lundi 2 juin. Le premier : une grenade lâchée par les élus LFI de la majorité municipale de Grenoble dans le pantalon d’Éric Piolle, le sommant de renoncer au jumelage Grenoble-Rehovot, en butée avec la ligne politique de LFI, officiellement pro Hamas. A constater, sinon à croire, que Grenoble En Commun, groupe unique de la majorité municipale, serait désormais plus pluriel qu’à son origine. Le second communiqué, annonçant les noms des deux chefs de file LFI, aux manettes de la mise en eau de la campagne électorale de 2026 avec pour nominés, Élisa Martin, que son mandat de députée oblige vis-à-vis du bureau national et dont il se dit qu’elle aurait aimé s’occuper à des occupations moins exposées et Allan Brunon, présenté comme militant, doté de la double nationalité Lyonnaise-Nord-Iséroise, spécialiste de l’antifascisme dans les instances nationales des Insoumis et pour lequel on me dit à l’oreillette qu'il foulerait le sol grenoblois afin d’y faire grand ménage. Au programme : « Veiller à l’élaboration d’un programme de rupture à l’échelle de la commune » et « entamer des discussions visant à aboutir à des accords avec d’autres organisations politiques » Autant dire flinguer l’existant, négocier avec ce qui restera des Verts, orienter la tourelle du tank vers le PS et aspirer ce qu’il sera possible d’aspirer. Le PS, dont la cheffe de file n’écrit pas aux grenoblois mais leur demande de lui écrire afin de savoir avec précision ce qui va constituer son programme. Stratégie originale et dont on peut souhaiter qu’elle ne soit pas entravée par une grève des services postaux. Pour l’heure, il est imaginable qu’Amandine Germain s’occupe à installer des matelas dans sa cave et d’y loger quelques conserves de légumes en attendant ainsi que cessent les bombardements en surface du boulevard Jean Pain.
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Hervé Gerbi, référent d'homme
Alors que la sécurité ou plus exactement l’insécurité est sur toutes les lèvres (nos), Hervé Gerbi, ex-candidat à la législative partielle de la première circonscription et très probable candidat aux prochaines élections municipales grenobloises demande à Eric Piolle d’organiser un référendum citoyen sur l’anxiogène sujet de la sécurité.

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