Pour donner suite au dérapage de Claus Habfast, conseiller municipal délégué, sensé piloter la cérémonie commémorative de la rafle des familles juives du 26 aout 1942, il est légitime d’exprimer durablement colère et sidération.
A chacun de s’empourprer, à tous de s’indigner, de relever la bêtise, le manque de discernement et finalement un manquement à la plus élémentaire des connaissances historiques de cette terrible séquence de notre histoire.
Pourtant, le discours de Claus Habfast devait bien commencer, rappelant ses origines allemandes, « parce que je venais d’un pays qui avait commis la Shoah », mais de glisser son « trouble » et de placer ce sempiternel amalgame entre l’état d’Israël et les événements de 1942, date à laquelle Israël ne figurait pas encore sur la carte du monde et les 353 personnes, françaises et juives, juives et françaises dont une majeure partie ne devait pas revenir d’Auschwitz.
Par cette malheureuse sortie, Claus Habfast semblait oublier qu’il s’exprimait ici en sa qualité de représentant de la ville de Grenoble et qu’au-delà de la ville de Grenoble, sa représentation était ici celle de la France.
Ce manquement, cette faute lourde et d’une gravité qui apparait aux yeux de tous est-elle le fruit d’une initiative seulement personnelle de la part de l’élu ?
Car dans un contexte national ou l’antisémitisme est de plus en plus présent, il est imaginable que toute prise de parole liée à la mémoire doit faire l’objet d’une attention particulière. Alors dans ce cas précis, on peut s’interroger sur le rôle du cabinet du maire de Grenoble. Permet-il aux élus de s’exprimer avec une totale autonomie et sans le moindre contrôle, pour un sujet pourtant si sensible ? Si c’est le cas, on ne peut que le regretter.
Mais il serait pire de penser que si ce texte a été validé par les instances dirigeantes de l’hôtel de ville, la faute serait plus grave encore, puisque collective et en creux marquée du sceau d’une idéologie qu’il est à propos de trouver nauséabonde.
Une mairie de Grenoble qui, pour des raisons ignorées, n’a pas trouvée, dans les agendas des élus, la possibilité de se faire représenter, pour cette commémoration, par un ou une adjointe, en capacité d’arborer une écharpe tricolore, Là encore, celle de la France.
En ce 26 aout 2025, la commémoration n’est pas allée à son terme. Camille Galliard-Minier, Frédérique Puissat, parlementaires, Joelle Hours, élue locale et départementale, Eric Hattab, président du Crif Grenoble-Dauphiné quittèrent les lieux, d’autres citoyens emboitèrent ce pas avec la plus élémentaire des dignités, sans gerbes ni prières.
Quant à Claus Habfast, homme pourtant éduqué et instruit, sa conscience et sa dignité une fois retrouvées, devraient l’enjoindre à quitter ses fonctions municipales puisqu’il s’est autorisé, à minima par aveuglement à promouvoir, par le biais mesquin des amalgames, la promotion de l’antisémitisme et ce, lors d’une cérémonie commémorant la mémoire de la souffrance de Françaises et de Français dont le seul « délit » était d’être juifs.
De son propre aveu, Allan BRUNON aime bousculer et chahuter le panorama politique. Le co chef de file et probablement tête de liste LFI pour les municipales 2026 à Grenoble s’est prêté au jeu d’un entretien ou il dévoile sa trajectoire tout autant que son ambition et permet à tous, de ceux qui le rejoignent comme à ceux qui le combattent, d’un peu mieux le connaitre.
PLACE DES GEANTS
Bien loin de l’image de « parachuté » dont, par méconnaissance, nous faisions état, Allan Brunon est né ici, à Grenoble, un jour de juin 1999.Il est un enfant de la Villeneuve, de ces quartiers que chacun aime à faire sien, parfois en y vivant, tantôt sans jamais y avoir mis les pieds. Son enfance, c’était celle de la place des Géants, celle de la solidarité entres habitants, celle d’un monde ouvrier qui côtoyait ceux qui n’avaient pas la chance d’avoir un emploi, celle ou les origines ne s’érigeaient pas encore ou presque en communautés distinctes et divisées. Une enfance à deux pas d’ici, à portée de Tram, de bus, une enfance à portée des autres.
La mère d’Allan Brunon est tout d’abord femme de ménage avant de devenir assistante maternelle. Son père, lui, est ouvrier qualifié, d’abord dans l’entreprise Pacifique, dédiée à la production de chauffe-eaux puis dans le secteur automobile, conducteur de ligne dans une usine qui conçoit des démarreurs dans le secteur automobile. Un père qui ne cesse jamais d’être un modèle pour son fils, marqué par les luttes, la défense des ouvriers face à l’oppression, au travers d’un engagement syndical de chaque jour. Un père dont la carrière a été frappé par plusieurs licenciements économiques, tous provoqués par la soif de compétitivité, par les règles des marchés. Allan Brunon grandira aux côtés des luttes, des colères, dans la méfiance du patronat du récit quotidien des siens, peuplé des cadences qui impactaient les corps. Ceux des ouvriers et des ouvrières. En contact permanent avec ce rapport aux adversités, celle d’un monde ouvrier qui fait face aux outrances du capitalisme et de ses travers. Chez les Brunon, la lutte est une affaire dont l’écho résonne au-delà des luttes sociales.Un grand-père combattant de la libération algérienne, l’autre résistant communiste durant la seconde guerre mondiale, cela forme des enfances, des jeunesses et finalement des hommes. Enfin, cette enfance sera marquée par l’imaginaire et la réalité des machines, le bruit des rotations, l’odeur des graisses, la gestuelle de leurs mouvements, la précision de leurs mécaniques.
UPPERCUT
Très jeune, Allan apprend que la dignité humaine passe par la défense de soi. Il sait que pour y parvenir, il faut apprendre à se battre au sens propre comme au figuré, pour ne jamais avoir à baisser la tête. Pour lui cela passera par le judo un peu puis par la boxe beaucoup. C’est la pratique de cette discipline qui devra l’éloigner un peu de Grenoble ; Les centres sportifs en capacité de l’accueillir sont en Nord-Isère. L’Isle d’Abeau, Villefontaine, puis plus tard, Lyon. Pendant des années, Allan Brunon donnera énormément à ce sport, entier, exigeant, au point de briguer une carrière professionnelle, jusqu’en Bulgarie, entrainé par une référence du milieu, Guillaume Peltier. Hélas, une mauvaise blessure à la main devra contrarier son ascension sportive au plus haut niveau.
UN AUTRE RING
En parallèle, sa fibre combattante prendra une autre voie. Celle du gout pour l’intérêt général au travers de l’action publique. Dès 11 ans, Allan Brunon intègre le conseil municipal des enfants à Villefontaine. Grace à l’impulsion de Raymond Feyssaguet, maire emblématique de la commune, il visitera le Sénat. À 15 ans, il adhère au Parti de Gauche (PG, fondé par Marc Dolez et Jean-Luc Mélenchon en février 2009). À 16 ans, il en devient conseiller national. Le parti de Gauche est alors issu du M6R, mouvement principalement dédié à la volonté d’en finir avec la cinquième république, qu’ils jugent obsolète et génératrice d’obstacles à la transition démocratique. Plus encore, ils estiment que cette constitution affaiblie et musèle considérablement le travail parlementaire par des mécanismes comme le 49°3. Déjà la figure tutélaire de Jean-Luc Mélenchon, déjà cette volonté de réformes profondes. Déjà cette esquisse d’une ambition, celle de changer la colonne vertébrale de la société par la voie de la radicalité. Déjà l’action politique sous la forme la plus absolue. Allan Brunon se sent à l’aise dans cette vision du combat politique. Elle incarne à ses yeux tout ce qui le constitue, en dépit de son âge. La force de la lutte, la volonté d’un monde plus juste, le combat contre ce qui est établit quand ce qui l’est broie des corps, des carrières, des existences. Cet élan, déjà central, ne l’éloignera pas du monde ouvrier. Pendant toutes ces années ou l’adolescence est une passerelle entre l’enfance et l’âge adulte, Allan Brunon passera nombre de ses week-end et ses vacances scolaires en usine, ou son père l’a fait entrer, dédié à la maintenance de machines, en prise directe avec ce monde qui est le sien, celui du bruit, de la production et des cadences. En dehors de l’usine et du sport, il poursuit ses études. Le Bac, bien-sûr, puis une licence d’histoire. L’histoire comme une passion mais aussi la nécessité de comprendre comment les peuples se constituent le pousse à s’intéresser plus particulièrement aux civilisations grecques et romaines. Il trouve ici l’illustration de la naissance des démocraties mais aussi ce rapport à la mer, à la méditerranée, aux déplacements des populations. Les peuples ont toujours migré. Le mouvement fait partie intégrante de l’humanité, depuis la préhistoire. En fonction des géographies, du climat, des préoccupations géologiques, souvent en lien direct avec la présence de l’eau. Ses lectures sont peuplées de philosophes et d’historien depuis l’enfance, ce qui ne manque pas d’intriguer ses parents, surement admiratifs. En parallèle de sa licence d’histoire, Allan Brunon prépare Science-Po, à Lyon. Il faut apprendre, acquérir ce savoir qui est la meilleure des armes quand il s’agit de se défendre, comme de protéger les autres.
DANS LA PLACE
Dès ses 18 ans, il sera de tous les combats électoraux comme lors des élections municipales de 2020, où il figure en fin de liste, face à la liste sortante de Patrick Nicole-Williams. En 2021, lors des élections départementales sur le canton 10 de l’Isère, il formera un binôme avec Anne Verjus, spécialiste de la révolution des femmes. Ils porteront ensemble un programme dédié principalement à la lutte contre toutes les formes de précarités. En 2022, ça sera les législatives, sur ce même territoire, l’opposant à Marjolaine Meynier-Millefert pour les élections sénatoriales de 2023. Tous ces combats comme autant de matchs. De ceux qui forment un corpus idéologique, de ceux qui permettent de proposer une voie différente auprès des électeurs.
RENCONTRE DU DEUXIEME TYPE
En 2022, les choses s’accélèrent. Après avoir été attaché de groupe à la Région AURA, Allan BRUNON devient l’attaché parlementaire de Gabriel AMARD, député (LFI) du Rhône. Il y découvre l’échelon national et selon ses mots
A.B.« L’échelle nationale est l’illustration de la mise en mouvements de ce qu’il est possible de faire. La sensation précise de se sentir au cœur du réacteur ».
En effet, durant ses deux années au côté du député (2022-2024), il met à profit sa nouvelle fonction pour faire avancer les choses, et notamment pour rencontrer les acteurs majeurs, notamment associatifs comme SOS Méditerranée, association européenne qui lutte pour la protection des migrants lors de leurs déplacements par voie maritime afin d’éviter les tragédies comme celle qui survint dans la Manche, en novembre 2021, naufrage lors duquel des dizaines de réfugiés ont péri en mer. A cette époque, on comme à parler de Lampedusa et des blocages des bateaux dans les ports italiens. De ces échanges naitra une proposition de loi sur la protection des migrants. En marge de ses fonctions auprès du député Gabriel Amard, Allan Brunon poursuit son action au sein de LFI.
A.B.« En parallèle, je pousse au niveau national pour la création d’une cellule antiraciste au sein de la France Insoumise. Un axe à développer auprès de la jeunesse insoumise. Maintenir en éveil le plus possible les questions liées à l’antiracisme et à l’antifascisme ; il fallait que les insoumis progressent davantage sur ces questions-là. Initiatives très bien accueillies par Manuel Bompart et les cadres des insoumis.En 2025, nous avons mis en place un pôle national de lutte contre l’extrême droite que je coanime avec Ines Djelida, camarade ancrée dans le quartier populaire du Mirail, à Toulouse ».
En 2024, Allan BRUNO se libère de sa fonction d’attaché parlementaire afin de se consacrer à un nouveau match, celui-là de passer le concours d’avocat. Devenir pénaliste, une nouvelle corde pour un arc déjà bien doté pour cet homme à peine âgé de 26 ans. Devenir pénaliste pour défendre tous ceux qui souffrent et plus particulièrement pour protéger les réfugiés, les victimes de ceux qui sont en situations d’exil, ceux qui sont les victimes de xénophobie ou de violences judiciaires. La justice, il a eu à s’y confronter, notamment lors d’actions en justice menées ou subies contre Gérard Dezempte, maire de Charvieu-Chavagneux ou Tiffany Joncour, députée (RN) du Rhône.
2025 : L’ODYSÉE DE GRENOBLE
Le parcours politique d’Allan Brunon franchit d’une nouvelle étape, et non des moindres. Désigné co-chef de file LFI avec Élisa Martin, députée LFI de la troisième circonscription de l’Isère, il n’entend pas être à Grenoble pour faire de la figuration. S’appuyant sur une enquête populaire sur les besoins et les revendications des Grenoblois, la possibilité d’une liste autonome LFI est une option solide et très positivement envisagée par les instances nationales du parti, Manuel Bompard en tête. Et il apparait probable qu’elle puisse être conduite par Allan BRUNON lui-même.
LE MASQUE DE L’IRE
Sa colère n’est pas feinte. Elle est la ressource principale de l’énergie de ses combats quand ceux-ci sont liés à l’humanisme, à la solidarité, à la dignité humaine et quand il faut en découdre avec toutes les formes de racisme. Sur la forme, Allan Brunon a déjà démontré sa volonté de radicalité dans le propos. Personne n’est épargné, poussant Laurence Ruffin ou Amandine Germain dans leurs retranchements. Et si les chefs de file EELV reconnaissent volontiers une porosité historique entre EELV et LFI, Allan semble répondre que toute union ou alliance se fera aux conditions des Insoumis. Quand les autres formations tentent la douceur du propos, la stratégie de la main tendue, la consultation diplomatique, Allan Brunon n’en a cure et place crochet et uppercut à quiconque tente de monter sur le ring ou essaie de s’y maintenir, lui qui indique que concernant l’amour, il préfère les preuves aux mots. Stratégie qui d’ailleurs est validée par Élisa Martin, indiquant que le temps des radicalités douces était désormais révolu.
GRAND STRATEGUERRE
Cette radicalité assumée fait sans aucun doute partie du plan. Un plan ambitieux et visible, quand le calendrier politique sépare les élections municipales de seulement une année d’avec la présidentielle et les législatives qui suivront en 2027. LFI doit considérer que la prise du pouvoir, quels qu’en soient les échelons, n’est plus affaire de patience. À Grenoble comme ailleurs, à Grenoble plus qu’ailleurs puisqu’ils ont présidé au destin de la ville pendant deux mandats, LFI se sent prêt à renverser la table et prendre les manettes d’une ville qui représente bien plus qu’un symbole. Selon Allan Brunon, « les Verts n’ont pas su donner une suite à Eric Piolle, ce qui est un échec local et national ». Et d’ajouter, concernant l’actuel maire de Grenoble : « Il est légitime d’en vouloir à quelqu’un dont on attendait tout ».
MAIS…
Il serait pourtant malencontreux de réduire Allan Brunon à la radicalité tapageuse qu’il propose parfois et à ses colères sourdes, induites par la force de ses combats. Car tapis dans une ombre légère, il aspire lui aussi à un monde meilleur, ou les habitants de Grenoble, tous et toutes, comme ses parents issus du monde ouvrier, comme sa sœur photographe, peuvent prétendre à une harmonie de vie dont chaque homme ou femme en responsabilité politique ont le devoir de se porter garant.
« J’assume une stratégie de la conflictualité assumée. Elle va de pair avec mon engagement politique. Il faut bousculer, chahuter ».Allan Brunon
L’agitateur Insoumis et demi chef de file des Insoumis pour les municipales de 2026 exprime son courroux dans la presse, avec sa véhémence coutumière, flinguant à tout va, ici le bilan de la municipalité sortante, ailleurs le Parti Socialiste, qu’il aime tant à calibrer comme quantité négligeable.
« Ce que nous cherchons à faire, c’est casser les ghettos, surtout les ghettos des riches ».
Avec cette phrase, le maire de Grenoble a signé là une nouvelle punch line dont il a le secret : Clivante, épidermique, suscitant colère et sidération.
Sa déclaration sera sans doute le tube de l’été 2025. Dans la lignée de son précédent album : « Burkini », écoulé à l’époque à des milliers d’exemplaires de Grenoble aux plateaux des chaines d’infos nationales, plaçant Eric Piolle à égalité avec Didier Barbelivien en leurs qualités de paroliers à succès.
Chacun ou presque ayant depuis à cœur de s’indigner avec la plus grande des virulences, ne percevant pas le piège tendu, s’engouffrant dans le piège tendu volontairement par l’édile.
Dans la séquence où les membres LFI de la majorité municipale de Grenoble tentent de tordre le bras d’Éric Piolle quant à leur souhait que la ville de Grenoble rompe le jumelage avec Réhovot, peu, finalement, sont ceux qui s’expriment sur ce sujet pourtant central qu’est le soutien d’une ville confortablement installée dans la paix vis-à-vis d’une ville demeurant sous la contrainte extrême d’une guerre.
Car en l’espèce, il est impératif de ne pas se tromper. Cette voie de la rupture, impliquant le déshonneur, là ou déjà se trouve les souffrances de la guerre, n’est pas celle de Grenoble. Pas celle non plus de l’ensemble des élus Grenoblois. Pas même celle d’Éric Piolle qui tenta de réactiver ce jumelage au soir de l’année 2023. Cette voiE prise n’est que la voiX hurlée de quelques-uns et de quelques-unes, galvanisés sans doute par l’arrivée concomitante du vitupérant Allan Brunon, demi-chef de file LFI, parachuté, quant à lui, non pas sur une plage normande mais sur une terre plus paisible, n’en déplaise à certains.
De ce bras tordu en vue d’un bras de fer, ou LFi tentera d’opposer son fiel résolument antisémite au miel humaniste et plus comestible d’EELV, sur le ring des élections municipales, chacun sait que tous les coups seront permis, même la prise en otage des contextes internationaux.
Peu se sont donc exprimés parmi ceux qui peuplent les travées du conseil municipal mais parmi ceux qui ont eu le courage de se prêter à l’exercice, Pascal Clouaire, élu de l’opposition municipale et vice-président de Grenoble Alpes Métropole relevait
« L’erreur politique et la faute morale (sic) qui reviennent à assimiler la population d’une ville aux décisions d’un gouvernement ».
Dans son intervention, confiée au Dauphiné libéré, Pascal Clouaire n’élude pas la prégnance de la dérive identitaire du pouvoir en place mais fustige les amalgames, qui ne sont pas propriété du champ lexical des camps adverses.
A cette heure de l’histoire ou il n’est pas inimaginable d’attendre l’arrivée en frêle esquif d’une Rima Hassan et ses sachets de fraises Tagada, accostant sur les berges de l’Isère, remercions monsieur Clouaire qui prouvait là que l’objectivité pouvait ne pas s’exonérer du courage.
En 2025 et après six années d’existence, les Ambassadeurs des Alpes rassemblent près de 150 entreprises, instances, collectivités, acteurs publics et privés qui œuvrent autour de Christian Laval et de son équipe en participant au rayonnement de notre territoire alpin en général et grenoblois en particulier dans cette volonté d’unir et de réunir tout ce que notre périmètre compte de forces vives.
Christian Laval, Président des Ambassadeurs des Alpes et de CL Core revient sur cette aventure extraordinaire.
A l’issue de la 17°étape du Tour de France séparant Bollène de Valence, trois équipes ont séjourné au Domaine de Charmeil en vue de l’étape du lendemain, partant de Vif et amenant le peloton du Tour à Courchevel.
Soutenez la liberté d’informer !
Vous aimez Le FiL ? Alors soutenez-nous en faisant un don.
C’est en toute fin d’après-midi que nous apprenions, par un communiqué de presse qu’Hervé Gerbi est désormais officiellement désigné chef de file pour le parti Horizons, à Grenoble, en vue des prochaines élections municipales. Une information qui ne manquera pas d’agiter la sphère politique.
Vous aimez Le FiL?
Soutenez-le par un don, simple comme un coup de FiL
Brève
AUTAIN EN EMPORTE LE VENT
Il y va souvent de l’aveuglement comme de l’humeur à commenter toute actualité dans laquelle Israël est impliquée. Une humeur qui pousse certains et certaines à trancher de manière manichéenne et donc sans discernement quand il faut analyser l’actualité internationale.
De cette façon, Clémentine Autain, députée Eco-S et ex LFI s’est empourprée hier au micro de Jean-Jacques Bourdin quant à décrire le conflit opposant Israël à l’Iran.
Selon elle : « La guerre est illégale », « La menace nucléaire iranienne doit se régler par la voie diplomatique », « les bombes n’amènent jamais la démocratie » et « Israël est une menace pour le monde »
A tenter de lui répondre, il se trouve que les guerres, par principe, ne semblent pas s’accommoder des cadres légaux, si tant est qu’ils existent en cette matière. Il y a peine à croire que Vladimir Poutine ait consulté son avocat avant d’attaquer l’Ukraine. De même pour le Hamas à l’aube du 7 octobre.
Plus loin, l’ambition de régler diplomatiquement la menace nucléaire iranienne relève d’un angélisme confondant quand on imagine la souplesse d’esprit d’Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran.
Au surplus et même si cela n’est pas convenable, les bombes amènent où rétablissent parfois la démocratie comme ce fût le cas en juin 1944 et à bien d’autres occasions.
Avec toutefois une réserve allant dans le sens du propos de madame Autain : Les printemps arabes et les chutes de dictateurs comme Saddam Hussein en Irak, Mouammar Kadhafi en Lybie ou plus récemment Bachar el Assad en Syrie n’ont pas permis à la démocratie de s’installer jusqu’à parfois voir apparaitre des régimes plus totalitaires encore. Et dans cette partie du monde, il est utile de rappeler que l’Iran a fait le chemin inverse, laissant la révolution islamique de 1979 installer la nuit là où la lumière tentait de perser.
Enfin, à savoir si l’Israël de Netanyahou est une menace pour le monde, il est possible que cette gouvernance le soit en effet, mais contre un monde où règne l’obscurantisme le plus total et les repressions les plus sanglantes auprès de peuples qui aspirent surement, comme tous les peuples, à la liberté la plus élémentaire : celle de vivre.
Alors il est peut-être de temps de se jucher sur un rocher moins regardant sur la méthode que sur le résultat et de se satisfaire, certes au prix d’un cynisme contextuel, que d’autres nations que la nôtre, fasse le ménage à une place que nous ne souhaitons pas prendre.
Celle des guerres à mener, nécessaires parfois, au mépris de notre humanisme confortable, celui du « Tout sauf la guerre », d’Édouard Herriot quand Winston Churchill clamait plus tard :
« Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre ».
Au reste, il n’est parfois pas suffisant et finalement jamais honnête, de croire ou de faire croire, à chaque occasion d’un micro tendu, que les choses complexes sont simples.
Conseillère départementale du canton Grenoble 4 depuis 2011, présidente au département du groupe Union de la gauche écologiste et solidaire (UGES), membre des instances fédérales et cheffe de file du Parti Socialiste pour les prochaines élections municipales à Grenoble, Amandine Germain nous éclaire sur son parcours de femme engagée.
Après huit années en politique, Émilie Chalas, conseillère municipale de l’opposition, conseillère métropolitaine et ancienne députée est toujours présente au centre de l’échiquier politique grenoblois, avec le recul, la distance et la hauteur que lui confère son expérience des joutes, des combats, tant sur le plan local que national.
A la tête de son collectif Demain Grenoble, HaKIMA NÉCIB intègre le panorama politique grenoblois avec en ligne de mire les élections municipales 2026 avec la volonté de participer au retour d’une gauche modérée et progressiste aux destinées de la ville de Grenoble.
Samedi 5 juillet, Hervé Gerbi, candidat aux élections municipales 2026 à Grenoble dévoilait aux grenoblois et aux grenobloises deux nouveaux opus de sa campagne au travers d'une vidéo résolument positive et d'une affiche totalement innovante.
Sylvain LAVAL, président du SMMAG était visiblement heureux de présenter, lors de la conférence de ce jeudi 3 juillet, les réalisations d’une politique des mobilités qui participe significativement au bien-être des habitants de l’aire grenobloise.
Une conférence de presse majeure puisqu’y participaient également Christophe Ferrari, Président de Grenoble Alpes Métropole, Henri Baile, Président de la Communauté de communes du Grésivaudan et Bruno Cattin, Président de de la Communauté d’agglomération du Pays Voironnais.
Députée de la première circonscription de l'Isère depuis janvier dernier, Camille Galliard-Minier (EPR) dresse un premier état des lieux de son action, tant sur les bancs de l'Assemblée nationale que sur sa circonscription.
Brève
CHAMROUSSIX: Village gaulois.
C’est dans une salle polyvalente comble de 35 personnes que madame la maire, Brigitte de Bernis, tentait une nouvelle fois de convaincre sa population de choisir, dans un vote sans valeur juridique, de la destination administrative de la station de Chamrousse. Avec pour questions shakespeariennes : « Rester dans le Grésivaudan, y rester mais sans rejoindre les autres stations intégrées où encore quitter le Grésivaudan pour rejoindre la Métropole grenobloise ».
Et pour réponses, plus proche d’Uderzo et Goscinny que des auteurs classiques :
« Oui ; éventuellement ; au pire ; non ».
Devant une assemblée médusée, sans barde ni druide, sans adjoints, ni élus de sa majorité, la maire de Chamrousse, poursuivait ses saillies contre le Grésivaudan d’Henri Baile et ses appels du pied vers la Métropole grenobloise de Christophe Ferrari qui pourtant a déjà en creux répondu et par voie de presse, face à l’insistance de l’édile d’altitude.
Une métropole représentée ce soir là par Eric Rossetti, vice-président de la métropole, en charge des communes et certainement attentif de la justesse du débat, au moins quand celui-ci concerne la place André Malraux.
De cette assemblée, notons quelques pépites, toutes provenant de l’article de notre consœur du Dauphiné Libéré telles que « nous sommes la station des JO de 68, nous sommes Killy », remarque qui ne manquera pas d’interpeller les plus jeunes d’entre-nous et surtout la saillie la plus surprenante de Brigitte de Bernis à l’encontre du Grésivaudan ou il est question du refus de l’intercommunalité de financer un transport par câble entre Chamrousse et…. Grenoble.
Devant tant de bon sens, Philippe Cordon, ancien maire de la commune et possiblement candidat à la prochaine mandature mettait l’accent sur le soutien indéfectible du Grésivaudan alors qu’il présidait au destin de Chamrousse.
Devant ce florilège de maladresses gauloises, ne nous étonnons pas si Brigitte de Bernis, encore maire de Chamrousse, n’affiche pas toujours « Bonemine ».
Lundi 23 juin, un binôme de bâtonniers a été élu aux destinées du barreau de Grenoble. Il s'agit de maître Sandrine Fiat et de maître David Roguet.
Ils succèdent ainsi à maître Michèle Girot-Marc et prendront leurs fonctions au premier janvier 2026.
Maximin Ytournel, membre du conseil national et responsable des jeunes LR en Isère partage sa vision du monde, de l’Europe, de la France et enfin de Grenoble dans une interview sans langue de bois.
Soutenez la liberté d’informer !
Vous aimez Le FiL ? Alors soutenez-nous en faisant un don.
Alors que la question du devenir du jumelage entre Grenoble et Rehovot clôturait le conseil municipal du 23 juin, rien ne sortait vraiment de cette séquence, où un jumelage vide et débranché ne sera finalement pas rompu.
Il y a des guerres plus locales et bien moins meurtrières que celles qui balafrent le monde.
Une typologie de guerre bien connue depuis la nuit des temps. Celle des inventaires et des successions, celles des frères ennemis et des enfants illégitimes, celles-là même où il est plus question de Shakespeare que de maréchaux d’empire.
Brève
PSG ... Parti Sans Germain
Olivier Faure remportait jeudi sa réélection à la tête du Parti Socialiste. Une bien courte victoire que les esprits chagrins n’ont pas manqué de commenter mais une victoire quand-même, à porter au crédit d’une volonté de la permanence des choses, à si peu de temps d’une grande séquence électorale comprenant municipales, présidentielle et législatives.
Mais la France n’est pas Grenoble et ici, les deux tiers des votes sont allés au camp adverse.
Amandine Germain, cheffe de file des socialistes à Grenoble, soutenait, dans un communiqué diffusé sur son compte Facebook jeudi matin, la candidature d’Olivier Faure.
Munie de nobles arguments, celle qui est sensée conduire le PS aux destinées d’une liste à ce jour tapie dans les couloirs de l’hôtel de Ville grenoblois, soulignait à raison l’engagement de celui qui a su redresser le PS depuis 2018 en retissant la confiance avec sa base mais avec plus de déraison la lutte antilibérale prônée par celui-ci à des fins légitimement électorales ou l’anti trumpisme flirtait avec feu le NFP, lui-même héritier de feu (2) NUPES, avec pour dessein le maintien des parlementaires dans l’hémicycle lors des séquences législatives de 2024.
Mais à Grenoble, la pioche est mauvaise et la gifle monumentale. Car si torpillage et désillusion ne sont certainement pas ses travaux du jour, la cheffe de file socialiste, bien que fraichement élue par ses pairs depuis avril dernier, se trouve minoritaire dans sa propre formation politique à la hauteur d’un 70% à porter à son passif.
Au-delà des calculs savants qui pointent au sortir des urnes internes des partis, il n’est pas vain d’imaginer que les électeurs socialistes éprouveront probablement nombre de difficultés à séparer le bon grain de l’ivraie, quand viendra le moment de se rendre aux urnes, et de porter un bulletin dans les isoloirs de nos écoles et nos gymnases républicains et il y aura matière à parier que ces maladresses profiteront à tous, sauf aux héritiers de Solférino.
Le conflit qui oppose depuis quelques jours Israël et l’Iran résulte d’un billard à plusieurs bandes dont le tapis est composé de nations du proche et du moyen orient.
Et peut être de bien plus encore.
Ce 14 juin 2025, dans le cadre de l'événement "Le féminisme fait le printemps... En grand", c’est un peu plus de 5000 personnes qui ont foulé l’auditorium et tous les espaces intérieurs et extérieurs que la MC2 propose pour une journée de conférences, d’ateliers, de tables rondes, de rencontres et d’échanges.
Fort d’une expérience de 18 années à Lille, Art Up a installé sa foire d’art contemporain à Grenoble, du 22 au 25 mai, pour la deuxième année consécutive. Le FiL propose de regarder dans le rétroviseur d’un événement, produit ici par Alpexpo, dont le bilan place tous les voyants au vert et ou Alpexpo positionne encore une fois son parc événementiel comme un acteur majeur du territoire et dont les réalisations rayonnent bien au-delà de Grenoble.
C’est par une vidéo d’un peu moins de 5 minutes qu’Alain Carignon, ancien maire de Grenoble (1983-1995) et deux fois ministre, (1986-1988, 1993-1994), nous fait part de son intention de briguer la ville de Grenoble, plus de trente années après sa deuxième investiture.
Les élections municipales s'organisent jour après jour. Dernier opus, le passage éclair dans les parages de Raphaël Glucksmann, qui marque les esprits et éclaircit les couloirs de nages.
Le 23 mai dernier se tenait au Phoenix de Meylan le deuxième Opus de 8 IS BACK, événement consacré à celles et ceux qui ont fait la nuit grenobloise durant les deux décennies allant de 1980 à 2000.
Patrice Ganansia, fondateur et maître de cérémonie de cet événement se penche sur ce que le projet est devenu, de sa genèse à son actualité.
Interrogé ce soir au sujet du communiqué émis par les membres LFI de la majorité municipale de Grenoble, sommant Éric Piolle, maire de Grenoble, de rompre le jumelage entre Grenoble et Rehovot pour des raisons politiques et idéologiques, Éric Hattab, président du CRIF Grenoble-Dauphiné s’est exprimé sur Le FiL, afin d’exposer son point de vue sur cette funeste injonction.
Brève
PETITS MEURTRES ENTRE AMIS
Après une longue période de silence, La France insoumise sort du mutisme avec deux communiqués de presse, espacés d’à peine une heure, hier, lundi 2 juin.
Le premier : une grenade lâchée par les élus LFI de la majorité municipale de Grenoble dans le pantalon d’Éric Piolle, le sommant de renoncer au jumelage Grenoble-Rehovot, en butée avec la ligne politique de LFI, officiellement pro Hamas.
A constater, sinon à croire, que Grenoble En Commun, groupe unique de la majorité municipale, serait désormais plus pluriel qu’à son origine.
Le second communiqué, annonçant les noms des deux chefs de file LFI, aux manettes de la mise en eau de la campagne électorale de 2026 avec pour nominés, Élisa Martin, que son mandat de députée oblige vis-à-vis du bureau national et dont il se dit qu’elle aurait aimé s’occuper à des occupations moins exposées et Allan Brunon, présenté comme militant, doté de la double nationalité Lyonnaise-Nord-Iséroise, spécialiste de l’antifascisme dans les instances nationales des Insoumis et pour lequel on me dit à l’oreillette qu'il foulerait le sol grenoblois afin d’y faire grand ménage.
Au programme : « Veiller à l’élaboration d’un programme de rupture à l’échelle de la commune » et « entamer des discussions visant à aboutir à des accords avec d’autres organisations politiques »
Autant dire flinguer l’existant, négocier avec ce qui restera des Verts, orienter la tourelle du tank vers le PS et aspirer ce qu’il sera possible d’aspirer.
Le PS, dont la cheffe de file n’écrit pas aux grenoblois mais leur demande de lui écrire afin de savoir avec précision ce qui va constituer son programme. Stratégie originale et dont on peut souhaiter qu’elle ne soit pas entravée par une grève des services postaux.
Pour l’heure, il est imaginable qu’Amandine Germain s’occupe à installer des matelas dans sa cave et d’y loger quelques conserves de légumes en attendant ainsi que cessent les bombardements en surface du boulevard Jean Pain.
Les élus LFI de la majorité municipale de Grenoble indiquent par voie de presse leur intention de sommer Eric Piolle de rompre le jumelage entre Grenoble et Réhovot. Une injonction qui peut faire exploser Grenoble En Commun et faire émerger une rupture définitive entre les élus LFI et le reste de ce qui compose la planète Piolle.
Pascal Clouaire, vice-président pour Grenoble Alpes Métropole, en charge de la culture, se livre sur les questions qui impliquent le périmètre culturel métropolitain, pour ce qui est et ce qui vient et dessine ainsi ce que sera la place de la culture au sein de la métropole avec la profondeur de pensée nécessaire à ceux qui poursuivent et finissent par rattraper l’esprit du temps.
Soutenez la liberté d’informer !
Vous aimez Le FiL ? Alors soutenez-nous en faisant un don.
Après la fusion de Face et de Camp de Base Citoyen en mars dernier, collectifs pilotés par Romain Gentil et Pascal Clouaire, Grenoble Capitale Citoyenne, résultat de cette fusion, vient d'être rejoint par Equinoxe, jeune parti politique basé sur une écologie 2.0, inspiré par les travaux de jean-Marc Jancovici et qui avait
tant fait parler de lui lors de la législative partielle de janvier 2025 (1°ère Circo Isère) avec près de 8% des suffrages.
Franck Longo, maire de Fontaine, Catherine Seguin Préfète de l’Isère et Jérome Chappa, directeur Interdépartemental de la Sureté Publique se mobilisent pour une opération inédite dans la commune de Fontaine afin de faire reculer la fatalité de l’insécurité liée au narcotrafic.
Brève
Human nature
La décennie des transitions est peut-être déjà derrière nous, laissant place à ce résultat sociologique qu'est une décroissance plus désirée que subie.
"L'esprit du temps" évoqué tant par Max Weber que par Edgar Morin devrait nous amener à mieux observer nos comportements alimentaires.
Samedi, dans le cadre de la Biennale des villes en transition, Paul Watson, illustre activiste écologiste et animaliste, Lamya Essemlali, membre de Sea Shepherd France et Dominique Compare, d'AVF planchaient sur la thématique "Et si notre assiette pouvait changer le monde et sauver les océans".
Alors que nous avons le privilège de participer à cette ère ou les préoccupations écologiques et donc éthiques s'emparent de nombreux sujets comme l'habitat ou les mobilités, il découle à l'évidence que l'alimentation doit faire partie des enjeux majeurs liés aux destins de nos contemporains, humains et animaux, pour des motifs écologiques, sanitaires et avant tout éthiques.
Au constat qui lui appartient que grenoble va plus mal qu'avant, Clément Chappet, à la tête du collectif "Réconcilier Grenoble", présentait lundi soir, lors d'une conférence de presse tenue au centre-ville, 30 personalités engageant compétences et expériences et qui, d'une seule voix, appellent Alain Carignon à sa candidature en vue des prochaines élections municipales de 2026.
Après les portraits de Jimmy May et de Denis Dousset, celui de Vincent Duvillard vient compléter la découverte du trio constituant la gouvernance du Domaine de Charmeil.
Avec ce breton d’origine, venu il y a une vingtaine années entre nos montagnes après une première carrière d’agent immobilier en Bretagne pour poursuivre son activité de maitre d’œuvre dans le domaine de l’immobilier en général et de la maison individuelle en particulier, tout est toujours une histoire de rencontres.
Depuis hier soir, Maxence Alloto a perdu sa délégation métropolitaine à la logistique urbaine et durable.
Que cette décision soit le fruit d’un raisonnement politique ou d’une logique arithmétique importe peu quant à l’observation du constat.
En moins de 6 mois, le duo Nathalie Béranger-Jérome Riff poursuit sa succes-story avec l'ouverture de l'Auditorium
Brève
L'ADES...cente aux enfers
Alors que Mediapart s'empare du tourment judiciaire impliquant les plus hauts responsables de la ville de Grenoble, l'ADES, mouvement bien connu de la sphère politique métropolitaine, semble frappée de la plus sombre cécité et de la plus profonde surdité quand il s'agit de commenter une affaire embarrassant son camp.
Si Raymond Avrillier et Vincent Comparat s'étaient fendus d'un bref communiqué en juin 2024 évoquant alors "une mise en retrait nécessaire des personnalités impliquées", ils font montre depuis de la plus grande discrétion quant à commenter l'actualité.
La justesse toute autant que la justice de ces pourfendeurs à la vertu immaculée ne devraient pourtant pas souffrir de la moindre variabilité en terme de géométrie judiciaire.
Sebastien Mittelberger
Pierre Edouard Cardinal, chef de file et porte-parole du mouvement citoyen Retrouver Grenoble le chuchote haut et fort :
« La citoyenneté n’est pas un label marketing et la population grenobloise doit être écoutée ».
Un constat qui agrège forcément l’adhésion de toutes et tous, gauches et droites, modérées et centristes mais un fait qu’il est nécessaire de rappeler quand on a l’ambition de conduire un véhicule électoral avec un objectif assumé : Proposer l’Alternance à la majorité sortante.
Brève
Mercato à Chamrousse
La mairie de Chamrousse consulte.
Une consultation sous la forme de 3 questions.
Rester dans la Grésivaudan?
Migrer vers la Métro?
Devenir autonome?
Au delà de toute forme de réalité juridique et d'un fantasme insulaire jusque là réservé aux polyphonies corses, madame De Bernis, économe sur l'emploi du bon sens, semble avoir égaré sa boussole comme son agenda, cette consultation intervenant à un an de l'échéance municipale.
Ainsi, madame la maire a surement dû créer de la sidération auprès d'Henri Baile, alors que le Grésivaudan règle des factures au premier Euro comme de la surprise chez Christophe Ferrari, qui indique avec courtoisie qu'il n'est en la matière, demandeur de rien et, en creux, trouve le territoire métropolitain au bon périmètre.
Madame De Bernis propose donc un sujet qui au-delà de n'intéresser personne, permettrait de se fâcher avec tout le monde.
Jamais abattue durablement et adoubée par Gabriel Attal pour faire faire le ménage au centre pour les prochaines municipales grenobloises, Emilie Chalas compte peser à la table des négociations.
François Hollande, lors d’un déplacement en Isère jeudi, a accepté de donner une conférence auprès des étudiants de Science-Po Grenoble sur le thème : La France et l’Europe dans le désordre international.
En marge de cet événement, nous avons pu le questionner sur les évolutions du conflit ukrainien et sur le rôle que devait jouer l’Europe.
Alors que les sites Vencorex et Arkema sont menacés, Raphael Guerrero et Christophe Ferrari, maires de Jarrie et de Pont-De-Claix montent au front.
Brève
Humeur Mossad
Annabelle Bretton et Emmanuel Carroz, tous deux adjoints au maire de Grenoble, se sont vus refusés leurs visas pour se rendre en Israel dans le cadre d'un voyage initié par le consulat général de France à Jérusalem et regroupant une cinquantaine de collectivités.
Objectif de ce déplacement: Fêter les 30 ans de la coopération franco-palestienne.
Sans remettre en question la sincérité de nos deux élus grenoblois, il peut se concevoir que les autorités israéliennes se montrent tatillonnes à délivrer des visas à une collectivité qui n'hésitait pas à participer à des manifestations pro palestiniennes ou des banderoles arboraient le slogan:
ISRAEL TUE
Répondant à l’invitation de la fédération du Parti Socialiste Isérois, Stéphane Le Foll, maire du Mans et ancien ministre de l’Agriculture, s’est rendu hier à Science Po Grenoble, pour un débat sur l’agriculture avant de rejoindre Crolles pour une réunion publique.
L'occasion de lui poser quelques questions
Interviewé dimanche soir en préfecture par l’ensemble de la presse locale, Eric Piolle indiquait que cette législative partielle ne devait pas être prise comme référence pour imaginer une cartographie en vue des municipales 2026.
Ce même soir du 19 janvier 2025, Lyes Louffok et son équipe devaient être bien désappointés à la lecture des scores, communes après communes. Les communes des deux cantons du Grésivaudan offrent des scores rarement observés lors d’une législative en Isère et finalement les chiffres des trois cantons grenoblois sont tout autant décevants pour le candidat LFI. Pas une commune pour sortir la tête de l’eau, conserver un espoir et respirer un peu lors de ce deuxième tour, alors que le premier tour l’avait positionné en tête, mais de si peu.
Camille Galliard-Minier est parvenue à réveiller la gauche modérée, à fédérer les électeurs de droite et du centre. @Nathalie Beranger, Clément Chappet, Alexandre Lacroix et Hervé Gerbi ont fait le job en appelant leurs électeurs à se joindre à la candidate de la majorité présidentielle.
Tout ça pour ça
Brève
Le flingue et la tempe
En devenant porte-parole des Ecologistes samedi, lors de la convention d'investiture du Congrès EELV 2025, devant Guillaume Hedouin, candidat pourtant publiquement soutenu par Marine Tondelier, Eric Piolle montre, lors de ce scrutin interne, qu'il jouit d'une image intacte et une forte notoriété auprès de la base EELV.
Cette victoire est aussi la démonstration que Marine Tondelier, bien que largement réélue, ne pourra jouer solo et qu'il faudra encore et toujours compter sur Eric Piolle pour varier les plaisirs.
Au soir du dimanche 19 janvier 2025, le résultat est sans appel.
Camille Galliard-Minier, candidate fantassine de la majorité présidentielle et de ses satellites l’emporte avec près de 64% des suffrages au détriment de Lyes Louffok, parachutiste LFI (36%).
Camille Galliard-Minier a su, de la plus belle des manières, transformer une victoire annoncée comme une formalité en un triomphe électoral.
Rencontre avec Stéphane Vigne, 55 ans, technicien en laboratoire de
recherche et de développement ARKEMA depuis 29 ans dont 20 ans de lutte syndicale au sein de la CGT.
Alors que la sécurité ou plus exactement l’insécurité est sur toutes les lèvres (nos), Hervé Gerbi, ex-candidat à la législative partielle de la première circonscription et très probable candidat aux prochaines élections municipales grenobloises demande à Eric Piolle d’organiser un référendum citoyen sur l’anxiogène sujet de la sécurité.