Pour un décryptage pertinent et impertinent

L’édito

Z

Dans les dernières heures du mercredi 28 mai, l'Assemblée nationale enterrait les ZFE en confirmant leurs suppressions par un vote de 98 contre 51. La maquette de ce projet, vertueuse dans son imaginaire, n'est guère parvenue à convaincre, une fois confrontée au pragmatisme cruel du principe de réalité. Si la loi Climat et Résilience est visionnaire et pavée de bonnes intentions, la mise en chantier de ses ambitions bute parfois devant l'autel du timing économique et social. 

Dans ce dossier, chacun s'empourpre à raison mais avec de mauvais arguments. La droite de son côté, aime à stigmatiser les populations péri-urbaines, à ses yeux forcément défavorisées et équipées de véhicules obsolètes, pointant du doigt les clivages sociaux et une lutte des classes manichéenne, ou les plus fragiles vivraient aux périphéries des villes, en opposition à des classes favorisées, demeurant dans les centres-villes et moins concernées par les enjeux climatiques et sociaux liés aux mobilités. La gauche, quant à elle, a sans doute privilégié l'angélisme idéologique à la mise en œuvre, tentant de passer en force en accélérant le processus des transitions. 

Le retrait de cette loi ZFE n'est pourtant qu'un recul momentané quant au sujet de la place de l'automobile dans l'espace urbain. Car si la sphère politique a pêché sur les aspects pédagogiques et sur la concertation, la machine vertueuse des mobilités douces et alternatives est en route depuis bien longtemps à l'exemple de notre territoire ou le Conseil Départemental n'a pas attendu que cette thématique soit à la mode pour assurer une couverture totale du département avec son réseau Trans Isère et ou le SMMAG œuvre avec l'unification d'un réseau qui permet de voyager sans encombre, bien au-delà des communes métropolitaines, du bout du Pays Voironnais aux tréfonds du Grésivaudan.

Ce retrait, souhaité par les Français et entériné par les députés, montre également que la démocratie fonctionne et que la république n'est pas systématiquement frappée de la surdité qu'on lui prête. Prochaine étape, le ZAN (Zéro artificialisation nette) dont même l'intitulé n'est pas perceptible à la compréhension de tous et dont il est à parier qu'il pourrait connaitre, dans les mois à venir, un sort tout aussi funeste. 

Sébastien Mittelberger

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PARANORMAL ACTIVITY
Les élus LFI de la majorité municipale de Grenoble indiquent par voie de presse leur intention de sommer Eric Piolle de rompre le jumelage entre Grenoble et Réhovot. Une injonction qui peut faire exploser Grenoble En Commun et faire émerger une rupture définitive entre les élus LFI et le reste de ce qui compose la planète Piolle.
C’est par un communiqué diffusé par le Dauphiné libéré et commenté par Ève Moulinier que nous apprenons aujourd’hui la volonté d’élus LFI de la majorité municipale de Grenoble « d’en finir avec le jumelage Grenoble-Rehovot et la normalisation des relations avec un état génocidaire ». Un communiqué signé, comme le fait habilement remarquer notre consœur, de cette façon : « les élus La France Insoumise de la Municipalité de Grenoble, mais sans le détail des noms ».  Story board Ce jumelage entre la capitale des Alpes et la ville israélienne existait bien avant l’arrivée d’Éric Piolle aux destinées grenobloises mais n'avait jamais été véritablement actif. Et si quelques élus de l'ADES, Gilles Kuntz en tête avaient demandé une suspension de ce jumelage, dès 2009, Michel Destot, alors maire de Grenoble, n'avait pas donné suite. Notons que ce jumelage, comme bien d'autres, en dehors de l'apparence, demeurait une coquille vide, sans actions ni liens particuliers. Eric Piolle, fin politique, réactivait donc fin 2023 un jumelage inerte qui n'avait jamais été suspendu pour en faire un objet actif et engagé mais tout aussi inerte puisque depuis l'annonce de reprise de ce jumelage, aucune action significative n'a été menée vis à vis de Herovot. Dans cette séquence, le fond important peu tant la forme est capitale. Compte tenu du contexte international lié aux événements du 7 octobre 2023 et de son retentissement en chacun d’entre nous, la décision d’Éric Piolle ne pouvait être qu’à porter à son crédit et s’il est vraisemblable que ce souhait a fait l’objet d’un consensus au sein de sa majorité municipale, au travers de son groupe Grenoble en Commun, il est probable que les membres LFI en place boulevard Jean Pain ont dû se pincer et retenir un haut le cœur à ce moment précis. Car déjà se mettait en place chez nombre d’entre eux un positionnement clairement pro Palestinien au dessein de revisiter l’histoire au point de nommer « offensive du Hamas du 7 octobre » un attentat meurtrier contre des civils innocents, perpétré par le Hamas, massacrant hélas sans le moindre aveuglément tout ce qui se trouvait à leur portée assassine, sans distinction de genre ou d’âge pour le seul motif qu’ils étaient juifs.  Les élus LFI grenoblois, alignés sur leurs collègues nationaux, ne ratant jamais une occasion de montrer leur camp choisis et en creux, sous la justification de dénoncer la politique de Benjamin Netanyahou, de pointer un antisionisme de salon, arbre courtois cachant à peine un antisémitisme virulent. Éric Piolle, quant à lui exprimait à l’époque : « A Grenoble, nous sommes les amis du peuple israélien, nous sommes les amis du peuple palestinien, nous croyons à la paix » L’humeur Mossad Dans cette nouvelle séquence, il est curieux d’observer cet amalgame qui consiste à confondre villes et nations. Si Rehovot est montrée du doigt, que dire du jumelage avec Constantine, ville algérienne ou la démocratie semble perfectible. Que dire du jumelage avec Phoenix, ville américaine sous administration Trump, président moins que modérément apprécié par les élus de la majorité Grenobloise. Curieux également de considérer le comportement des élus LFI de la majorité municipale, faisant fi de la cohésion de feu Grenoble en Commun et s’émancipant publiquement en sommant Eric Piolle d’obtempérer à leur requête. Curieux encore le mutisme des autres élus de la majorité, ADES ou EELV. En accord avec LFI ? Consultés ? Réduits au silence ? Autres temps… Si l’évidence des calendriers admet sans querelles que 2025 n’est plus 2023, à Grenoble, l’agenda de 2024, chargé de son cortège de tensions à défaut de gloires, en plus de la perception, désormais visible de l’échéance des municipales de 2026 à certainement participé à l’isolement politique d’Éric Piolle au sein de sa majorité, originellement protéiforme, naturellement régicide quand pointe les fins de règnes.  Autres mœurs. C’est un secret pour personne, Éric Piolle ne se représentera pas pour un troisième mandat comme maire de Grenoble, pas plus qu’il ne briguera la présidence de la Métropole, le match perdu contre Christophe Ferrari ayant laissé des plaies dans la majorité municipale, certaines encore béantes. En ne se représentant pas, si l’actuel maire de Grenoble a ouvert une boite de Pandore, la question qu’il n’est pas inutile de se poser étant de savoir s’il en a la maitrise ou si cette boite est déjà hors de contrôle.   Saint Barthélemy Festival Jusque-là, il était pensable qu’Éric Piolle tenait les manettes de sa succession. La promotion d’un triptyque de cheffes de file. Laurence Ruffin, mystérieuse, subtilement et implicitement en tête de cet édifice. Presque aucune communication, une présence habile sur certains événements, la presque tête de liste, non déclarée, mais désignée dauphine de l’actuel maire de Grenoble par les imaginaires des observateurs, promène son élégante silhouette énigmatique dans une tonalité plus proche de Belphégor que de Lucie Castet, elle-même en son temps, brève souveraine sans royaume.  Mais les faits sont têtus et obstinés et la victoire récente d’Éric Piolle au sein d’EELV n’était peut-être qu’une victoire à la Pyrrhus puisque moins de deux semaines après son accession au poste de porte-parole des Verts, Médiapart venait gâcher la fête en publiant un article rappelant les possibles ennuis judiciaires auxquels le maire de Grenoble devra être confronté un jour ou l’autre. Si à ce stade l’agenda judiciaire d’Éric Piolle est entre les mains du procureur de Valence, il est probable que cette séquence jouera un rôle dans le poids qu’Éric Piolle pèsera dans la campagne. Il est tout aussi probable que certains membres de sa majorité, alléchés par le gout du sang, aiguisent leurs lames dans la lumière tamisée des bureaux de l’hôtel de ville. Pour première preuve, la déclaration du jour, cette injonction faite au maire de Grenoble de renoncer au jumelage d’avec Rehovot avec pour Dead line le prochain conseil municipal du 26 juin.  Et pour seconde preuve, ce deuxième communiqué, tombant une heure seulement après le précédent, celui-là indiquant qu’Élisa Martin, députée de la troisième circonscription et Allan Brunon, militant lyonnais seront les chefs de file Insoumis pour les élections municipales grenobloises de 2026. Dead or Alive Mais alors, quelle va être la réaction d’Éric Piolle en amont ou lors de ce prochain conseil municipal ? S’il se plie à la volonté de LFI, cette décision sera considérée comme démissionnaire et l’allégeance à l’endroit de LFI ne fera plus aucun doute, ce qui ne manquera pas de perturber le mouvement piloté à date par Lucille Lheureux, Margot Belair et Laurence Ruffin.  S’il refuse de céder, comme il en est coutumier, ça sera la guerre avec les élus LFI qui feront exploser l’unité cabossée mais jusque-là préservée de Grenoble En Commun au dessein de constituer un groupe autonome et de viser la municipale de 2026 en solo, en rupture totale avec ce que fût l’aventure de 2014. Un contexte qui aura obligatoirement des conséquences majeures quant à la représentation de la ville centre à la métropole.  De William Shakespeare à Edgar Poe Au bénéfice du doute à l’endroit du maire de Grenoble, quant à le soupçonner de faire partie de cette nouvelle stratégie et d’être le commanditaire de ce qui ne tardera pas de devenir une boucherie, au moment où le navire tangue, à l’instant où Éric Piolle, détenteur incontesté de l’intuition de 2014, de cette possibilité d’une ile ou l’écologie partirait des villes, peinant chaque jour à être ce roi Lear, tentant de répartir l’héritage entre ses filles devenues haineuses et assoiffées pour finalement devenir Roderick Usher, témoin principal d’une folie collective dont l’énergie de la souffrance détruira la maison qui jusque-là le protégeait. En ces jours du printemps 2025, Éric Piolle ferait bonne idée de s’amuser avec gourmandise des prises de paroles des membres de l’opposition, finalement dans leurs rôles et dont les rancœurs ne sont rien au côté des sentiments développées par ce qui fût sa famille politique, car ses véritables ennemis se situeront pour la plupart dans ce camp qui est encore le sien et qui donne écho à l’aphorisme d’Hervé Bazin :  « Ou est-on mieux qu’au sein de sa famille ? Partout ailleurs ! ».
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Éric HATTAB: Indignation et condamnation.
Interrogé ce soir au sujet du communiqué émis par les membres LFI de la majorité municipale de Grenoble, sommant Éric Piolle, maire de Grenoble, de rompre le jumelage entre Grenoble et Rehovot pour des raisons politiques et idéologiques, Éric Hattab, président du CRIF Grenoble-Dauphiné s’est exprimé sur Le FiL, afin d’exposer son point de vue sur cette funeste injonction.
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CULTURE CLUB
Pascal Clouaire, vice-président pour Grenoble Alpes Métropole, en charge de la culture, se livre sur les questions qui impliquent le périmètre culturel métropolitain, pour ce qui est et ce qui vient et dessine ainsi ce que sera la place de la culture au sein de la métropole avec la profondeur de pensée nécessaire à ceux qui poursuivent et finissent par rattraper l’esprit du temps.
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Pascal Clouaire joue l'attraction des astres
Après la fusion de Face et de Camp de Base Citoyen en mars dernier, collectifs pilotés par Romain Gentil et Pascal Clouaire, Grenoble Capitale Citoyenne, résultat de cette fusion, vient d'être rejoint par Equinoxe, jeune parti politique basé sur une écologie 2.0, inspiré par les travaux de jean-Marc Jancovici et qui avait tant fait parler de lui lors de la législative partielle de janvier 2025 (1°ère Circo Isère) avec près de 8% des suffrages.
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STOP STUP
Franck Longo, maire de Fontaine, Catherine Seguin Préfète de l’Isère et Jérome Chappa, directeur Interdépartemental de la Sureté Publique se mobilisent pour une opération inédite dans la commune de Fontaine afin de faire reculer la fatalité de l’insécurité liée au narcotrafic.

Brève

PETITS MEURTRES ENTRE AMIS
Après une longue période de silence, La France insoumise sort du mutisme avec deux communiqués de presse, espacés d’à peine une heure, hier, lundi 2 juin. Le premier : une grenade lâchée par les élus LFI de la majorité municipale de Grenoble dans le pantalon d’Éric Piolle, le sommant de renoncer au jumelage Grenoble-Rehovot, en butée avec la ligne politique de LFI, officiellement pro Hamas. A constater, sinon à croire, que Grenoble En Commun, groupe unique de la majorité municipale, serait désormais plus pluriel qu’à son origine. Le second communiqué, annonçant les noms des deux chefs de file LFI, aux manettes de la mise en eau de la campagne électorale de 2026 avec pour nominés, Élisa Martin, que son mandat de députée oblige vis-à-vis du bureau national et dont il se dit qu’elle aurait aimé s’occuper à des occupations moins exposées et Allan Brunon, présenté comme militant, doté de la double nationalité Lyonnaise-Nord-Iséroise, spécialiste de l’antifascisme dans les instances nationales des Insoumis et pour lequel on me dit à l’oreillette qu'il foulerait le sol grenoblois afin d’y faire grand ménage. Au programme : « Veiller à l’élaboration d’un programme de rupture à l’échelle de la commune » et « entamer des discussions visant à aboutir à des accords avec d’autres organisations politiques » Autant dire flinguer l’existant, négocier avec ce qui restera des Verts, orienter la tourelle du tank vers le PS et aspirer ce qu’il sera possible d’aspirer. Le PS, dont la cheffe de file n’écrit pas aux grenoblois mais leur demande de lui écrire afin de savoir avec précision ce qui va constituer son programme. Stratégie originale et dont on peut souhaiter qu’elle ne soit pas entravée par une grève des services postaux. Pour l’heure, il est imaginable qu’Amandine Germain s’occupe à installer des matelas dans sa cave et d’y loger quelques conserves de légumes en attendant ainsi que cessent les bombardements en surface du boulevard Jean Pain.
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Chappet: chapeau!!
Au constat qui lui appartient que grenoble va plus mal qu'avant, Clément Chappet, à la tête du collectif "Réconcilier Grenoble", présentait lundi soir, lors d'une conférence de presse tenue au centre-ville, 30 personalités engageant compétences et expériences et qui, d'une seule voix, appellent Alain Carignon à sa candidature en vue des prochaines élections municipales de 2026.
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Clinique mutualiste de Grenoble: AVEC ou Sang
La Métropole dépose une nouvelle plainte contre le "galaxie Bensaid" dans le dossier de la clinique Mutualiste

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Vincent Duvillard: PROPRIÉ...TERRE
Après les portraits de Jimmy May et de Denis Dousset, celui de Vincent Duvillard vient compléter la découverte du trio constituant la gouvernance du Domaine de Charmeil.
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Denis Dousset: LE GOUT DES AUTRES
Avec ce breton d’origine, venu il y a une vingtaine années entre nos montagnes après une première carrière d’agent immobilier en Bretagne pour poursuivre son activité de maitre d’œuvre dans le domaine de l’immobilier en général et de la maison individuelle en particulier, tout est toujours une histoire de rencontres.

Brève

Human nature
La décennie des transitions est peut-être déjà derrière nous, laissant place à ce résultat sociologique qu'est une décroissance plus désirée que subie. "L'esprit du temps" évoqué tant par Max Weber que par Edgar Morin devrait nous amener à mieux observer nos comportements alimentaires. Samedi, dans le cadre de la Biennale des villes en transition, Paul Watson, illustre activiste écologiste et animaliste, Lamya Essemlali, membre de Sea Shepherd France et Dominique Compare, d'AVF planchaient sur la thématique "Et si notre assiette pouvait changer le monde et sauver les océans". Alors que nous avons le privilège de participer à cette ère ou les préoccupations écologiques et donc éthiques s'emparent de nombreux sujets comme l'habitat ou les mobilités, il découle à l'évidence que l'alimentation doit faire partie des enjeux majeurs liés aux destins de nos contemporains, humains et animaux, pour des motifs écologiques, sanitaires et avant tout éthiques.
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THE WINNER IS
Eric Piolle vient de remporter, avec 300 voix d’écart, le match qui l’opposait à Guillaume Hédouin au poste prestigieux de porte-parole d’EELV.
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MAXENCE ALLOTO: G.A.M. OVER
Depuis hier soir, Maxence Alloto a perdu sa délégation métropolitaine à la logistique urbaine et durable. Que cette décision soit le fruit d’un raisonnement politique ou d’une logique arithmétique importe peu quant à l’observation du constat.
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Auditorium d'ALPEXPO: C'EST OUVERT !!!
En moins de 6 mois, le duo Nathalie Béranger-Jérome Riff poursuit sa succes-story avec l'ouverture de l'Auditorium
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LA NAUSEE ET LES MAINS SALES
Collage d'un flyer antisémite sur les affiches de campagne d'Hervé Gerbi.
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MOBILE HOMME
Hervé Gerbi, candidat aux prochaines élections municipales avance une proposition audacieuse sur le sujet de la sécurité.
Image de l'article Jimmy May: l'ombre au service de la lumière.
Jimmy May: l'ombre au service de la lumière.
Entouré de Denis Dousset et de Vincent Duvillard, Jimmy May prend la direction du domaine de Charmeil

Brève

L'ADES...cente aux enfers
Alors que Mediapart s'empare du tourment judiciaire impliquant les plus hauts responsables de la ville de Grenoble, l'ADES, mouvement bien connu de la sphère politique métropolitaine, semble frappée de la plus sombre cécité et de la plus profonde surdité quand il s'agit de commenter une affaire embarrassant son camp. Si Raymond Avrillier et Vincent Comparat s'étaient fendus d'un bref communiqué en juin 2024 évoquant alors "une mise en retrait nécessaire des personnalités impliquées", ils font montre depuis de la plus grande discrétion quant à commenter l'actualité. La justesse toute autant que la justice de ces pourfendeurs à la vertu immaculée ne devraient pourtant pas souffrir de la moindre variabilité en terme de géométrie judiciaire. Sebastien Mittelberger
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P.E.C FICTION
Pierre Edouard Cardinal, chef de file et porte-parole du mouvement citoyen Retrouver Grenoble le chuchote haut et fort : « La citoyenneté n’est pas un label marketing et la population grenobloise doit être écoutée ». Un constat qui agrège forcément l’adhésion de toutes et tous, gauches et droites, modérées et centristes mais un fait qu’il est nécessaire de rappeler quand on a l’ambition de conduire un véhicule électoral avec un objectif assumé : Proposer l’Alternance à la majorité sortante.
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Domaine de Charmeil: La preuve par 3
2025 est l'année du renouveau au golf de Charmeil avec une nouvelle direction pour de nouvelles ambitions.

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SALUT A TOI
Venez armés. L'endroit est désert
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LE CAS SEMANAZ
Thierry Semanaz, vice-président de Grenable Alpes Métropole, chargé des sports jouait son post en séance du conseil Métropolitain du 4 avril 2025.

Brève

Mercato à Chamrousse
La mairie de Chamrousse consulte. Une consultation sous la forme de 3 questions. Rester dans la Grésivaudan? Migrer vers la Métro? Devenir autonome? Au delà de toute forme de réalité juridique et d'un fantasme insulaire jusque là réservé aux polyphonies corses, madame De Bernis, économe sur l'emploi du bon sens, semble avoir égaré sa boussole comme son agenda, cette consultation intervenant à un an de l'échéance municipale. Ainsi, madame la maire a surement dû créer de la sidération auprès d'Henri Baile, alors que le Grésivaudan règle des factures au premier Euro comme de la surprise chez Christophe Ferrari, qui indique avec courtoisie qu'il n'est en la matière, demandeur de rien et, en creux, trouve le territoire métropolitain au bon périmètre. Madame De Bernis propose donc un sujet qui au-delà de n'intéresser personne, permettrait de se fâcher avec tout le monde.
Image de l'article Emilie Chalas: "Bal" au centre
Emilie Chalas: "Bal" au centre
Jamais abattue durablement et adoubée par Gabriel Attal pour faire faire le ménage au centre pour les prochaines municipales grenobloises, Emilie Chalas compte peser à la table des négociations.
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Les dix jours de la culture
La Métropole en MOUVEMENT
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François HOLLANDE
François Hollande, lors d’un déplacement en Isère jeudi, a accepté de donner une conférence auprès des étudiants de Science-Po Grenoble sur le thème : La France et l’Europe dans le désordre international. En marge de cet événement, nous avons pu le questionner sur les évolutions du conflit ukrainien et sur le rôle que devait jouer l’Europe.
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ARKEMA: le sel de toutes les peurs
Alors que les sites Vencorex et Arkema sont menacés, Raphael Guerrero et Christophe Ferrari, maires de Jarrie et de Pont-De-Claix montent au front.
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Stéphane Le Foll, LE GEANT ROSE
Répondant à l’invitation de la fédération du Parti Socialiste Isérois, Stéphane Le Foll, maire du Mans et ancien ministre de l’Agriculture, s’est rendu hier à Science Po Grenoble, pour un débat sur l’agriculture avant de rejoindre Crolles pour une réunion publique. L'occasion de lui poser quelques questions
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Christophe Revil, maire de Claix
Mon seul parti politique, c'est le bon sens
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Le jour d'après
Interviewé dimanche soir en préfecture par l’ensemble de la presse locale, Eric Piolle indiquait que cette législative partielle ne devait pas être prise comme référence pour imaginer une cartographie en vue des municipales 2026.

Brève

Humeur Mossad
Annabelle Bretton et Emmanuel Carroz, tous deux adjoints au maire de Grenoble, se sont vus refusés leurs visas pour se rendre en Israel dans le cadre d'un voyage initié par le consulat général de France à Jérusalem et regroupant une cinquantaine de collectivités. Objectif de ce déplacement: Fêter les 30 ans de la coopération franco-palestienne. Sans remettre en question la sincérité de nos deux élus grenoblois, il peut se concevoir que les autorités israéliennes se montrent tatillonnes à délivrer des visas à une collectivité qui n'hésitait pas à participer à des manifestations pro palestiniennes ou des banderoles arboraient le slogan: ISRAEL TUE
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La défaite
Ce même soir du 19 janvier 2025, Lyes Louffok et son équipe devaient être bien désappointés à la lecture des scores, communes après communes. Les communes des deux cantons du Grésivaudan offrent des scores rarement observés lors d’une législative en Isère et finalement les chiffres des trois cantons grenoblois sont tout autant décevants pour le candidat LFI. Pas une commune pour sortir la tête de l’eau, conserver un espoir et respirer un peu lors de ce deuxième tour, alors que le premier tour l’avait positionné en tête, mais de si peu. Camille Galliard-Minier est parvenue à réveiller la gauche modérée, à fédérer les électeurs de droite et du centre. @Nathalie Beranger, Clément Chappet, Alexandre Lacroix et Hervé Gerbi ont fait le job en appelant leurs électeurs à se joindre à la candidate de la majorité présidentielle. Tout ça pour ça
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La victoire
Au soir du dimanche 19 janvier 2025, le résultat est sans appel. Camille Galliard-Minier, candidate fantassine de la majorité présidentielle et de ses satellites l’emporte avec près de 64% des suffrages au détriment de Lyes Louffok, parachutiste LFI (36%). Camille Galliard-Minier a su, de la plus belle des manières, transformer une victoire annoncée comme une formalité en un triomphe électoral.

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Mortal combat
Rencontre avec Stéphane Vigne, 55 ans, technicien en laboratoire de recherche et de développement ARKEMA depuis 29 ans dont 20 ans de lutte syndicale au sein de la CGT.
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Hervé Gerbi, référent d'homme
Alors que la sécurité ou plus exactement l’insécurité est sur toutes les lèvres (nos), Hervé Gerbi, ex-candidat à la législative partielle de la première circonscription et très probable candidat aux prochaines élections municipales grenobloises demande à Eric Piolle d’organiser un référendum citoyen sur l’anxiogène sujet de la sécurité.

Brève

Le flingue et la tempe
En devenant porte-parole des Ecologistes samedi, lors de la convention d'investiture du Congrès EELV 2025, devant Guillaume Hedouin, candidat pourtant publiquement soutenu par Marine Tondelier, Eric Piolle montre, lors de ce scrutin interne, qu'il jouit d'une image intacte et une forte notoriété auprès de la base EELV. Cette victoire est aussi la démonstration que Marine Tondelier, bien que largement réélue, ne pourra jouer solo et qu'il faudra encore et toujours compter sur Eric Piolle pour varier les plaisirs.