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Laurence Ruffin

Le fabuleux destin de Laurence Ruffin.

Tête de liste de OUI Grenoble, coalition écologiste et citoyenne, forte de 8 composantes comme le Parti Socialiste, Les Écologistes, le Parti Communiste, le Parti Animaliste, Génération.s, l’Après, l’ADES et le Réseau Citoyen, à moins de 50 ans, Laurence Ruffin s’inspire de son parcours hybride marqué par ses engagements associatifs et son expérience à la tête de la Scop ALMA pour proposer un programme ou l’équité et la citoyenneté économique ont toute leur place et compte bien rafler la mise lors des prochaines élections municipales de mars 2026 avec un projet séduisant et positif, basé sur le partage, la protection et l’innovation.

Par Sébastien Mittelberger

Derrière chaque candidat, chaque candidate, se terre l’histoire d’une vie souvent sans signe extérieur d’un destin particulier. Des existences avec des extractions sociales modestes, des enfances ordinaires, belles et provinciales. Des parcours de vies souvent plus ancrés dans l’univers propre à Jean Giono qu’à celui d’Honoré de Balzac. Des trajectoires ou l’idée du commun, l’action auprès du nombre, l’intérêt général prend rapidement le pas sur la réussite individuelle. Laurence Ruffin n’échappe pas à ce tableau peint. Une femme dont l’émotionnel de ses ressentis semble totalement aligné sur le rationnel de sa pensée politique, de son âme sociale. Durant la campagne électorale dont les derniers mois seront assurément les plus rudes, ses détracteurs et ses adversaires auront bien du mal à trouver la faille tant son discours est clair, sa vision politique argumentée et cohérente, sa volonté dictée par des valeurs qui sont celles de son enfance, de son parcours, ou l’autre a toujours trouvé sa place, à la table familiale comme dans l’entreprise qu’elle a présidée durant 17 ans, une scop ou l’équité tenait une place centrale et quotidienne. Si l’envie de lui souhaiter bonne chance est naturelle pour ces élections municipales, souhaiter bon courage à ses adversaires n’est pas inutile

Comment allez-vous Laurence Ruffin ?

Laurence Ruffin. « Par nature, je suis quelqu’un d’enthousiaste dans la vie, de joyeux dans mon quotidien. Mais cette aventure-là me permet de me découvrir encore plus, d’apprendre des choses forcément liées au dépassement de soi.  Je vis un moment franchement chouette. D’abord, il y a ce collectif que l’on fabrique. Avec des personnes nouvelles et d’autres qui sont à nos côtés depuis plus longtemps.  Tous et toutes dégagent une envie incroyable, une ferveur qui fait que la campagne prend bien. Puis il y a toutes ces rencontres avec les habitants, les habitantes avec toujours beaucoup d’ouverture, de positif. Des gens qui sont heureux de parler de leurs vies, de leurs quartiers et même quand il y a des divergences de point de vue, la conversation bascule toujours très vite dans quelque chose de chaleureux, de gai ». 

Vous êtes originaire du nord de la France ?

L.R.  « Mon frère François et moi sommes nés à Amiens, dans la Somme. Je suis la plus jeune, de trois ans sa cadette. Mes grands-parents tenaient un petit commerce à Zutkerque, dans le nord de la France. Bar, alimentation, pain, tout ce qui faisait vivre un village. Ma mère s’occupait de ses enfants, tout en travaillant elle aussi dans ce petit commerce familial. Ma mère a toujours été très généreuse. Elle accueillait des enfants qui ne partaient pas en vacances l’été, il y avait toujours des gens à la maison, des gens qui pouvaient rencontrer des difficultés. J’ai été élevée dans cet atmosphère de générosité, d’accueil, de partage. Mon père est lui aussi issu d’un milieu très modeste, agricole. C’est l’instituteur du village qui l’a pris sous son aile. Il deviendra ingénieur agronome et travaillera longtemps chez Bonduelle. Mes parents n’étaient pas engagés politiquement mais marqués par une forme d’histoire sociale, de générosité. Mon père marqué lui par un sentiment profond de laïcité. Nous avons eu la chance de vivre une enfance joyeuse, très aimante à l’intérieur de notre foyer et très orientée vers les autres, vers cette volonté du commun, du partage, de la générosité, du collectif, avec les moyens du bord. D’ailleurs, plus tard, je me suis engagée auprès de nombreuses structures dont l’objectif était de revitaliser les villages ».

Vos parents sont-ils fiers de votre parcours ?

L.R.  « Nous sommes très proches. Ils sont très aidants dans nos existences. La mienne comme celle de François.  Quel que soit le choix de vie que nous aurions pu faire, ils sont très en respect. Les choix professionnels, politique que nous avons fait, mon frère et moi, n’impactent pas la relation que nous avons, que mes parents ont avec nous. Ils doivent être un peu en crainte, du fait que nous soyons exposés. Notre père et notre mère sont avant tout des parents, toujours vigilants et inquiets pour leurs enfants, avec une immense volonté de protection ». 

Comment a débuté l’aventure ALMA ?

L.R.  « A 17 ans, je pars à Paris. Classe Prépa puis j’intègre l’ESSEC. Pendant 2 ans, j’ai une existence un peu hybride, engagée dans un monde économique qu’on m’avait décrit comme le must avec l’acculturation à ce qu’était le monde économique dominant et parallèlement, j’étais très engagée dans le monde associatif, notamment dans l’accompagnement des jeunes, à Cergy Pontoise, puis aux Restos du cœur. J’ai également participé à beaucoup de coopérations décentralisées en Afrique. Au Mali, au Sénégal. Ensuite, dans une volonté d’alignement j’ai versé dans l’économie sociale et solidaire, en 2003. Une bascule flagrante des entreprises de conseils parisiennes, très anglo-saxonnes au monde de l’économie sociale et solidaire. Basculer du monde économique à l’accompagnement de projets coopératifs entre 2003 et 2009. J’ai toujours eu à cœur de me soucier de la place des gens dans les structures. La question de la finance qui doit être au service des projets et non un outil qui vient détruire les savoir-faire. Des projets comme Terre Vivante, à Mens, qui fait de l’écologie pratique, de la reprise d’entreprises en difficulté avec des collectifs de salariés. C’est cet engagement qui a conduit ma trajectoire professionnelle, pas l’inverse. C’est dans ce cadre-là que j’ai croisé la route d’ALMA qui avait été créée par un universitaire, déjà sous la forme d’une SCOP. J’ai intégré ALMA en 2009, le jour de la naissance de mon fils. ALMA intégrait l’optimisation de la matière dans les process de fabrication. Ce qui posait la question de comment on place au mieux de la matière pour l’économiser. L’économie de matière était au service de quelque chose. Nous mettions une intelligence de personnes et d’outils au service de l’économie de matière. Cette notion d’optimisation se décline ensuite dans les secteurs du transport, de la logistique. Le cœur de savoir-faire d’ALMA, c’était l’optimisation avec une intelligence grenobloise à une double échelle. Le concept de cette optimisation de la matière mais aussi de jouer cette partition avec les critères classiques du monde économique, car il était capital d’être reconnu par le monde économique ».

Selon vous, le fonctionnement d’Alma intégrait ce que vous nommez la citoyenneté économique, c’est à dire une dimension politique au sein de l’entreprise ? 

L.R.  « Sur ALMA mais aussi plus largement. J’ai beaucoup travaillé, notamment avec Benoit Hamon et participé à la rédaction de plusieurs ouvrages sur cette question d’intégrer une dimension politique, de citoyenneté économique dans le monde de l’entreprise car il était très important de parvenir à théoriser l’action sur ces sujets. (La citoyenneté économique peut-elle sauver l’avenir. Ed des Équateurs). C’est au travers d’instances comme le mouvement coopératif, qui fédère 80000 personnes et dont j’ai été vice-présidente que j’ai pu rencontrer de nombreux élus, notamment lors de séances à l’Assemblée nationale ou il pouvait être question de défendre le mouvement coopératif. Ce que j’ai défendu, ça n’est pas seulement le statut mais qu’une vision de société était envisageable au travers de cette expérimentation. La scop fait vivre la notion de l’équité et je crois beaucoup à cette question de l’équité. Il s’agit là du partage du pouvoir, du partage de la valeur, de l’émancipation, des contributions sociales, territoriales et environnementales, quatre piliers qu’il faut ensuite décliner en indicateurs pour toujours aller de la pensée politique à l’opérationnalité, de la théorie à la pratique, de la réflexion à l’action avec une volonté irréductible de transparence.

Enfin, concernant ALMA, je viens d’en transmettre la présidence. Après 17 ans, j’avoue que c’est très émouvant ».

Y a-t-il eu un moment précis où vous avez décidé de vous engager pour Grenoble ?

 L.R.  « Il serait plus séduisant de dire que l’envie m’est venue lors d’un moment précis mais dans les faits, cette décision est venue à moi de manière très progressive, au point d’avoir beaucoup hésiter. Dans un premier temps, je me devais de transmettre ALMA. Je prône la démocratie, donc je ne souhaitais pas faire un mandat de plus, afin d’être en phase avec ces valeurs démocratiques. Plus loin, j’avais vraiment envie d’un engagement plus fort, très en lien avec l’intérêt général.  Le premier ressort provenait du constat que la société ne va pas dans le sens que je souhaite porter et même si je tente de participer, via le monde coopératif à cette démarche d’équité, je souhaitais jouer un rôle dans quelque chose de plus central tout en conservant mes convictions. Je suis une femme de gauche, écologiste, mon engagement est à cet endroit-là. L’échelon de la ville est pour moi la bonne dimension pour porter un projet politique avec les gens. Le moment déclencheur a été dissolution de l’Assemblée nationale, en 2024. Je participais à un moment collectif, dans la rue, lors d’une manifestation et des gens m’ont dit qu’ils n’avaient pas envie d’une société raciste, clivante. Je me suis sentie totalement en phase avec cet élan, cette idée de société ». 

Vous vous sentez viscéralement de gauche ?

L.R.  « La question du collectif est pour moi très centrale. Nous en faisons tous partie, chacun à notre manière. La gauche, selon moi, porte ces questions de justice dans le débat public. Tous ces vocables liés à l’équité me parlent. Cette idée de comment on répartit les richesses, comment on construit une société qui respecte les gens, comment on se comporte avec les gens et comment la ville peut et doit être actrice de ces différents sujets. Il y a aussi la question de savoir comment on vit l’autre. Au sens large du terme. Personnellement, je le vis comme une richesse. Cela doit venir des valeurs de partage avec lesquelles j’ai été élevée par mes parents. La démocratie incarne cette idée produire des décisions avec des personnalités avec lesquelles on n’est pas forcément d’accord mais que nous allons quand-même appliquer et de faire vivre ce collectif jusqu’à faire émerger une décision. Comment avoir suffisamment confiance en une capacité collective à fabriquer une décision sans déléguer à une seule personne ce pouvoir décisionnel. Je crois fermement qu’on abime la démocratie à trop vouloir rester sur des schémas de décisions verticaux. Alors, pour cela, je me sens viscéralement de gauche. J’ai un vrai plaisir à être avec les gens. Quels qu’ils soient. Que cela soit avec des jeunes au village Olympique, dans une entreprise ou lors d’un temps d’échanges au MEDEF. Je ne hiérarchise pas ma relation avec les gens que je rencontre ». 

Vous estimez-vous dépositaire du bilan d’Éric Piolle ?

L.R.  « Les journalistes et les adversaires m’en parlent régulièrement, en effet. Mais quand je suis dans les rues, au contact avec la population, personne ne m’en parle. Les gens me voient comme quelqu’un de nouveau, qui incarne la suite. Je suis sur une trajectoire inscrite dans le temps long et dont je suis fière, faite d’un parcours déjà conséquent, nourrit de nombreuses expériences, tant par mon engagement associatif que par mon expérience professionnelle. Plus encore, l’histoire de Grenoble ne se résume pas à un ou deux mandats et l’héritage que je souhaite porter est aussi celui de Paul Mistral. Souhaiter poursuivre, prendre la suite, c’est être en pleine conscience de tout cela sans s’enfermer dans ce que certains appellent à me réduire. Je suis également à l’aise parce que nous sommes en train de constituer une équipe très nouvelle, avec des alliances différentes. Quant à moi, je ne suis membre d’aucun parti politique. Mais au-delà d’un bilan, ce que je souhaite incarner pour l’avenir de Grenoble, c’est une envie. Cette envie correspond d’ailleurs à ma façon personnelle de vivre et d’envisager la vie en général et la mienne en particulier. Cette envie, je n’ai pas besoin de la fabriquer, elle m’accompagne à chaque instant. Un enthousiasme qui ne m’empêche en rien d’observer les problèmes des Grenoblois et des Grenobloises. Je prends pleinement en compte la gravité des situations, des besoins des attentes mais je crois qu’il ne faut jamais arrêter de dire que nous sommes hyper fiers d’habiter Grenoble et lutter contre toute forme de bashing et de pessimisme systémique ».

Lors de votre première conférence de presse, vous évoquiez un changement de méthode.

L.R.  « 2014 devait illustrer un changement. Avec des marqueurs forts. Il y avait ce besoin de présenter une colonne vertébrale très solide et de montrer que nous étions sur un moment de changement très puissant. Si des avancées semblent maintenant acquises, comme le Chrono vélo, il faut se souvenir que ces évolutions ne se sont pas faites en un jour. Aujourd’hui, tel que je le vis, il y a la volonté de faire projet collectif, avec les agents, pour gagner encore plus d’efficacité, mais également dans la relation ville-Métropole, qui nécessite probablement encore plus de coopération avec la reconnaissance de la ville-centre comme des 48 autres communes. Cette relation exige une manière de se comporter qui doit fabriquer cette question de l’écoute, de la participation et finalement de la démocratie dans une méthode qui ne perd pas en efficacité ni en exigence ».

Sur la question de la désindustrialisation, je ne crois pas à un monde sans industrie.

Laurence Ruffin

Vencorex, Arkema, Teisseire, vous êtes très présente sur les sites industriels en souffrance. 

L.R.  « Je suis sur des sites industriels depuis 20 ans. Sur la question de la désindustrialisation, je ne crois pas à un monde sans industrie. J’ai toujours lutté contre ces phénomènes de « fabless », contre ceux qui disaient qu’il fallait produire ailleurs, hors de nos frontières. Il n’est pas possible d’avoir une économie solide sans industrie et il faut miser sur notre production nationale, en créant de l’emploi, de la richesse qui, par effet de ruissellement bénéficie à toutes et tous et rend notre économie robuste. L’industrie, c’est une question de savoir-faire, d’emplois et c’est cela qui principalement fait société, autorise ce vivre ensemble, qui permet de faire reculer toutes les formes de populisme, faisant en sorte que chacun et chacune soit reconnu socialement, en vivant correctement de son travail. 

L’exemple de DURALEX est très symbolique du désengagement de l’état et des banques alors que plus de 200 emplois étaient menacés. C’est finalement la force de la mobilisation des citoyens qui a permis la sauvegarde de l’entreprise avec l’engagement de milliers de Français qui ont permis de trouver 20 millions d’Euros pour soutenir le projet. Dans l’esprit, on prône une politique industrielle en France mais dans les faits, les financements ne suivent pas sauf parfois, comme dans ce cas précis, en faisant appel à l’épargne. Ce qui a de positif dans cette aventure, c’est que cela dégage une image de la société qui est incroyablement positive. Ce qui ne doit pas se résumer à ce que les citoyens doivent suppléer à ce que doit faire l’état. Il faut entendre, écouter tous ces salariés de Duralex, de Vencorex, de Teisseire car les savoir-faire qu’ils maitrisent c’est aussi ce que nous pouvons fabriquer demain. Concernant Teisseire, il n’y a pas d’effondrement du marché du sirop mais une volonté de sous-traiter pour améliorer les marges d’un financier qui souhaite gagner plus. Il ne doit plus être possible de se comporter ainsi ».

La sécurité semble être le sujet majeur de cette campagne électorale. Quel est votre regard sur ce dossier si sensible ?

L.R.  « C’est une préoccupation majeure de nos concitoyens et j’ai envie qu’on soit très performants sur ce sujet. Notamment pour qu’on ne dise pas que la gauche n’est pas efficace sur le sujet de la sécurité. La sécurité n’est pas un sujet qui doit être un marqueur politique. Vivre dans une ville dans laquelle on se sent bien appelle à des questions sur l’école, sur le soin et bien-sûr sur la sécurité. 

Concernant la sécurité, il y a trois sujets. 

Le premier est de revenir aux fondamentaux. Le rôle de l’État. J’ai eu une discussion avec le rapporteur du Sénat sur ce sujet et nous sommes en phase quant à l’importance de l’étendue du narcotrafic à l’échelle nationale, voire européenne et l’État doit jouer un rôle absolument majeur, via le judiciaire, la police nationale. Il n’y aura pas de solution sans cette implication des instances nationales. Je le dis et le pense clairement. Le syndicat de la police m’informe qu’il manque plus de 100 policiers nationaux à Grenoble. La cours de comptes étant totalement d’accord avec ce constat. Donc il est capital de mieux travailler avec l’état qui est un partenaire majeur et incontournable en matière de sécurité.

Le deuxième consiste à faire remonter le sujet au national. En tant que maire, il faut faire avec le périmètre de la ville et de la Métropole mais être ferme. Cela implique pleinement le maire en responsabilité. Il doit servir de courroie de transmission entre sa commune et l’état.

Enfin, le troisième point concerne la police municipale qui doit jouer un rôle notamment sur le volet de la prévention. Une caméra de surveillance ne remplacera jamais la présence d’un agent.  L’amélioration de la sécurité passera aussi par tout un travail sur les inégalités avec un maillage associatif renforcé ».

La vacance des commerces est un sujet tout aussi sensible. Comment la ville peut-elle agir ?

L.R.  « Sur la question de la vacance des commerces, nous vivons à Grenoble ce que vivent d’autres villes de mêmes importances sur le territoire national. Ces similitudes avec une tendance nationale ne doivent pas nous empêcher d’agir à l’échelon local et de trouver ensemble, avec les commerçants, avec le tissu associatif, avec les instances, des solutions pour être plus performant. Nous proposons à cet effet différentes mesures comme la gratuité des transports en commun le week-end ou encore le plafonnement des loyers commerciaux ». 

Quel est votre perception de la relation entre Grenoble et la Métropole ?

L.R.  « Je rencontre les maires des communes qui constituent la Métropole afin de recueillir les besoins, pour comprendre et ne pas regarder le prisme métropolitain avec un angle qui serait essentiellement Grenoblois. Dans de nombreux domaines comme le transport, le logement, la santé et bien d’autres, les notions de coopération, de dialogue, de concertation et finalement de démocratie seront selon moi au centre de la relation ville centre – Métropole. Une Métropole est naturellement plurielle. La somme des avis qui la compose ne doit pas forcément déboucher sur de l’opposition mais sur des décisions prises en communs, bien au-delà des chapelles politiques et des postures. Je pense que la Métropole est une très belle illustration de ce qu’est un collectif ».

« Je ne le vis pas comme quelque chose de compliqué mais plutôt comme une aventure incroyable, dans la diversité des gens que je rencontre, la proximité, l’enthousiasme.  C’est très intime tout ça, très beau en définitive ». 

Laurence Ruffin

Quelles sont les émotions que vous procurent votre engagement politique ?

L.R.  « Je ne le vis pas comme quelque chose de compliqué mais plutôt comme une aventure incroyable, dans la diversité des gens que je rencontre, la proximité, l’enthousiasme.  C’est très intime tout ça, très beau en définitive ». 

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