Hier, dans le centre-ville de Grenoble, Hervé Gerbi, battait campagne avec son équipe, distribuant des centaines de tracts, collant tout autant d’affiches sur les panneaux prévus à cet emploi, avec pour titre, « Moi, maire de Grenoble, je m’engage pour votre sécurité ».
Car pour l’avocat-candidat, il ne fait pas de doute que la campagne électorale a déjà débuté.
Parallèlement à cette campagne de tractage et d’affichage, Hervé Gerbi indique qu’une fois maire de Grenoble, il mettrait en place un dispositif intitulé « Allô Grenoble ».
Sécurité 2.0
Un projet ambitieux mais réalisable qui alliera la prévention, de la protection et de l’innovation technologique afin d’accompagner tous les acteurs de la sécurité à Grenoble.
Vidéo protection aux abords des bâtiments publics, des écoles et de l’ensemble des lieux sensibles.
Mais c’est aussi un programme qui prévoit l’armement de la police municipale, l’ouverture 24 heures sur 24 d’un commissariat de police municipale.
C’est encore un dispositif d’éclairage public, des bornes qui permettront aux citoyens de signaler des événements indésirables
C’est enfin un plan doté d’un volet d’accompagnement social avec la présence d’éducateurs afin de prévenir les actes délictueux et d’éduquer les Grenoblois pour plus encore de médiation.
Une des finalités de ce dispositif permettant aux quartiers de retrouver, selon Hervé Gerbi, plus d’activité et finalement plus d’humanité.
Un projet qui a un cout avec 4,15% du budget annuel de la Ville de Grenoble et un cout par habitant de 86,35€.
Dans un clip de 3,27 minutes, Hervé Gerbi, candidat libre, à ce jour, de toute contrainte liée aux partis politiques, entend œuvrer sur des axes concrets. Et force est de constater qu’il travaille sur les thèmes sensibles qui affectent le quotidien des Grenoblois et la sécurité est et sera surement le barycentre de la campagne 2026.
« Travailler avec ceux qui préviennent, soutenir ceux qui protègent et écouter ceux qui subissent ».
La formule est heureuse et elle fera mouche.
GERBI, la chaine qui monte
Politiquement, Hervé Gerbi aligne pour le moment les deux astres de l’intelligence et de la malice en parvenant à introduire le sujet, toujours délicat, de la sécurité en évitant le piège du « tout sécuritaire » qui aurait ses limites tant sur le plan de l’efficacité que de la formule politique.
Pour le moment exonéré des contingences liées aux appartenances des chapelles d’appareils, le candidat Gerbi, qui situe sa colonne vertébrale entre Edouard Philippe et Michel Rocard, poursuit sa route, trace son sillon, polit sa pierre et peaufine sa campagne.
A ceux qui préfèrent s’engluer dans la consultation d’incommensurables collectifs, il préfère la marche avec son équipe.
A ceux qui jugeront surement qu’il en fait trop, il lui sera aisé de rétorquer qu’ils n’en font pas assez.
A ceux enfin qui jugent sa candidature exotique et autocentrée, il n’est pas inutile de les enjoindre à la plus grande prudence car si Hervé Gerbi travaille tous les thèmes programmatiques comme il aborde celui de la sécurité, il est envisageable que cela puisse poser un problème aux autres candidats en lice, plus occupés au flingage du bilan de la majorité sortante qu’à se positionner en face du principe de réalité à venir.
C’est le labeur du crayon contre la gomme.
Quand certains effacent, d’autres écrivent.
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