Un des temps forts du conseil métropolitain d hier fut le débat autour du cas de Thierry Semanaz.
Moment attendu par tous les observateurs et sans doute redouté par tous les élus qui composent l instance métropolitaine.
Car au delà de prendre la décision de priver Thierry Semanaz de sa vice-présidence, nombreux sont et celles et ceux qui ont pris la parole pour placer le débat au grade de l humain, au volet de la dignité.
Pas de doigts accusateurs, pas de formules toutes faites, pas d indignations feintes, pas de colères de coursives.
Alain Carignon prend la parole, il refuse d hurler avec la meute.
Jean Damien Mermillod Blondin lance lui aussi un appel à la dignité républicaine et humaine. Laurent Thoviste renouvelle sa sincère sympathie à l impliqué tout en rappelant la règle de la confiance.
D autres aussi s expriment, toutes et tous empreints du respect des règles tout autant que de la personne.
Plus loin, une suspension de séance de 10 minutes est demandée.
En retour de séance, l ensemble des élus procède au vote.
58 contre le maintient de Thierry Semanaz dans ses fonctions, 34 voix pour son maintien.
Semanaz perd sa vice-présidence et je ne peux qu’avoir une pensée pour lui. Pour son chagrin que je devine, quelle que soit la faute commise.
Une peine et un chagrin que j ai cru ressentir chez chacun des élus présents,
Honnêtes et rigoureux dans leurs prises de position comme dans leur vote.
Des élus qui ont, au delà des chapelles et des clivages politiques, fait preuve d’une immense dignité et d’une toute aussi grande responsabilité.
Une occasion aussi, pour tout observateur, de reconnaître la qualité des élus et des élues qui composent notre territoire.
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