En marge de la campagne d’affichage d’Hervé Gerbi liée aux prochaines élections municipales, certains ont cru judicieux de coller un flyer sur les affiches du candidat, comparant Hervé Gerbi au maréchal Pétain et la visite de l’ex-président du CRIF Grenoble-Dauphiné lors de son voyage en Israël, consécutivement à l’attentat du Hamas sur le sol Israélien, le 7 octobre 2023, à l’entrevue, de triste mémoire, entre Pétain et Hitler, à Montoire.
Si ce type d’amalgame, clairement antisémite, fait désormais partie de notre quotidien, il est indispensable d’en éprouver de la sidération et d’en exprimer un légitime dégout.
Car enfin, ce 7 octobre 2023, il y eu bien un agresseur (Hamas) et un agressé (Israël) et la présence d’un président local du CRIF était non seulement légitime mais plus encore indispensable.
Par le dépôt de ce flyer sur cette affiche, leurs auteurs stigmatisent Hervé Gerbi non pas dans sa fonction de candidat mais dans sa judéité, culturelle, religieuse et finalement personnelle.
Au-delà de tomber dans les poncifs habituels, relevant le dégout et le nauséabond, il n’y a guère à chercher pour imaginer d’où peut provenir de type d’attaque. Car elle vient s’ajouter à tout un catalogue de propos et d’actes antisémites qui peuplent les actualités, tous médias et réseaux sociaux confondus.
« Il y a des poignées de main qui ne s’oublient pas » titre le flyer du jour. Il y aura, un jour ou l’autre des comportements qui ne s’oublieront moins encore.
Ceux de révisionnistes belliqueux, de négationnistes militants, portés en France et comme un étendard, non pas par l’extrême gauche, qui, tant par sa globalité que par ses luttes doit nous paraitre respectable mais uniquement par La France Insoumise et ses satellites, par Jean-Luc Mélenchon, Rima Hassan ou autres Aymeric Caron (qui n’est pas membre de LFI) et qui sont autant de véhicules de cette haine devenue ordinaire, relevant tout autant du clientélisme le plus populiste que de la pathologie la plus clinique.
Procédons à la colère de voir ce qui a été posé sur l’affiche de monsieur Gerbi en attendant l’apposition probable d’une étoile jaune sur ses prochaines affiches de campagne.
Comme le disait Pierre Desproges à propos du journal Minutes :
« Il n’y a pas besoin de lire tout Sartre. Pour deux francs, vous avez La nausée et Les mains sales ».
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