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Hervé Gerbi: CENTRAL PARK

Les esprits tatillons qui aiment chipoter sur les vocables distinguant le chef de file de la tête de liste peuvent consentir à des congés bien mérités puisqu’Hervé Gerbi, tête de liste de Nous Grenoble, est désormais très officiellement investit tête de liste par la CNI d’Horizons, parti présidé par Édouard Philippe. Fort de cet adoubement officiel, Hervé Gerbi dormira mieux ce soir, d'autres sans doute moins bien.

Par Sébastien Mittelberger

Si cette investiture ne présentait aucun doute quant à son issue, elle n’est que la suite logique d’une confiance certes renouvelée et maintenant consolidée par Horizons tout au long de cette campagne et vient enrichir la robustesse du Contrat de Rassemblement tout autant que le Socle de Centralité, chers au patron de Nous Grenoble. Pour signe annonciateur de cette confirmation, la présence vendredi dernier, aux côtés d’Hervé Gerbi et de ses équipes, d’Anne Cécile Violland, députée Horizons rapporteuse de la loi contre l’ultra fast fashion, venue affirmer dans les rues dans Grenoble son soutien à la liste conduite par Hervé Gerbi pour la raison évidente de la filiation politique tout autant que pour la vision d’un idéal commun, partagé, d’une écologie de la rue, du commerce, du pavé, ou l’éthique s’invite dans l’économie, ou le soutien va à l’endroit du créateur, du distributeur, de l’acteur économique vertueux. Un projet de vie, le choix d’une politique ou le maire protège et assume autant que le cadre légal le lui permet quels sont les commerces à installer et en creux, ceux qui ne sont pas les bienvenus, quels sont les projets et les initiatives à encourager quand il faut à la fois être attentif à l’attractivité de son territoire et au pouvoir d’achat de celles et ceux qui le constituent, dans un contexte où les consciences collectives et citoyennes ne peuvent plus ignorer la souffrance des animaux massacrés dans les abattoirs, ne peuvent plus feindre d’oublier la fabrication de textiles par des peuples déchirés lors de  guerres oubliées, un avenir ou Shein, marque comptable de la somme de toutes les peurs, qu’elles soient éthiques et environnementales, n’a pas sa place. 

Une mobilisation partagée, (comme le soulignait l’article habile et malicieux de Serge Massé, Dauphiné Libéré) aux abords du BHV de Grenoble par les présences de Pierre Jouvet, députée européen et secrétaire général du Parti Socialiste aux côtés de Laurence Ruffin et d’Amandine Germain, mobilisés eux aussi aux fins de dénoncer l’installation probable bien qu’ajournée de la marque Shein à Grenoble. Deux rassemblements donc, mais une présence, forte, celle de la politique dans ce qu’elle a de majuscule, de digne, de légitime, éloignée du marqueur « droite », du flag « gauche », loin des intrigues florentines dans lesquelles il est si facile d’enfermer ceux qui prônent la modération du propos comme la justesse de l’action, quand il s’agit de plus de justice pour tous, à Grenoble, au plus près des habitants et plus largement avec le regard porté sur l’horizon du monde. Grenoble est une terre d’innovation, les Grenobloises et les Grenoblois, un peuple éveillé à ce qui compose la valeur du monde, soucieux des équilibres et des déséquilibres, au-delà de la porte de France ou de la Rocade Sud. Un peuple qui mérite un édile à hauteur d’ici, à hauteur du deal, à hauteur du globe. 

Hervé Gerbi, l’homme qui marche, presse légèrement le pas, poursuit sa course mesurée, transforme les Alesia souhaités par ses adversaires en Austerlitz programmés par lui seul, préfère les déambulations urbaines aux promenades digestives, attentif et gourmand de sa droite comme de sa gauche mais regardant … Devant !

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