Aux premières heures du matin d’hier, Hervé Gerbi et ses équipes révélaient aux grenoblois les deux nouveaux opus de sa campagne sous les formes d’une vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux et d’une affiche, dont plus de 200 s’installaient sur les supports appropriés.
Deux nouveaux épisodes qui viennent s’ajouter à celui du 19 avril où Hervé Gerbi avait tenu à dépassionner le sujet pourtant si anxiogène de la sécurité avec son Allo Grenoble, dans un exercice de rationalisation, proposé aux grenoblois avec calme, méthode et chiffres à l’appui. Car, si aux yeux de tous et toutes, la sécurité est la première des libertés, elle mérite d’être traitée avec sang-froid et objectivité.
Mais au matin de ce samedi 5 juillet, Hervé Gerbi, dont la candidature à la tête de la ville de Grenoble commence à être reconnue avec le plus grand sérieux et, pour certains, appréhendée avec crainte, frappe fort avec deux nouvelles propositions.
La première au travers d’une vidéo de 37 secondes, sous la bannière Allo Grenoble et intitulée « On ne défend bien que ce qu’on aime » propose de regarder Grenoble autrement, de redécouvrir les lumières du matin, d’écouter la vie qui est là, à portée de tous, de profiter de la fraicheur des fontaines, de prendre le temps d’aimer la ville et tout ce qui la constitue.
Dans ce message, Hervé Gerbi tente de rompre avec ce climat fait d’oppositions, de conflits, de bilan peut-être mal compris, peut-être mal estimé et s’autorise l’idée, juste sinon parfaite, qu’il fait bon vivre à Grenoble et que prendre soin d’une ville et de ses habitants passe aussi, au-delà de la conscience des problèmes à régler, des défis à saisir, par l’amour qu’on doit lui reconnaitre et lui porter, juste en ouvrant les yeux et en s’y promenant.
Si cette vidéo, par le rappel d’un message positif et apaisant, est nécessaire et rafraichissante, dans une période qui, bien au-delà de la météo, ne va pas manquer d’être incandescente, la deuxième livraison d’Hervé Gerbi relève du coup de maître.

Car il s’agit ici d’une affiche de campagne réalisée avec la participation de l’Intelligence Artificielle.
Par cette innovation, Hervé Gerbi prend date avec le contemporain, rompt les codes de l’incarnation, de l’égo, et prend certainement de vitesse toutes celles et ceux qui ne pourront, si tant est qu’ils ou elles puissent être tentés, de reproduire l’exercice.
Là encore, il s’agit d’être innovant, diablement moderne, seul dans un couloir de nage où se mêlent sobriété, audace et lisibilité.
Sobriété parce que l’image est moins intime que la photographie.
Lisibilité parce que le message est bien là. Hervé Gerbi, Allo Grenoble, municipales 2026.
Audace parce que tout de même, reconnaissons qu’il en fallait pour que le disruptif prenne autant le pas sur le « classique ».
Quant-au gout, que chacun et chacune estimeront à l’aune de ce qui leur est personnel et subjectif, il évoque l’aphorisme d’Oscar Wilde : « Le mauvais gout, c’est ce qui est porté par les autres »
Avec ces deux objets de campagne, apaisants et optimistes, Hervé Gerbi, outsider dont il serait prudent que les autres formations politiques commencent à se méfier, montre également qu’il tient compte des estimations, sondages et autres opinions qui indiquent que nombre de grenoblois et de grenobloises sont heureux de vivre ici, à Grenoble et ce, sans se voiler les yeux au regard des défis à relever, qu’ils demeurent en centre-ville où dans des secteurs de la ville plus exposés.
Et quand sa vidéo conclut par « Allo Grenoble, c’est une attention, une présence, un engagement », nul doute qu’il ne s’adresse pas seulement aux chapelles, dans leurs pluralités mais aux électrices et aux électeurs, dans leur intégralité.

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