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Chappet: chapeau!!

Au constat qui lui appartient que grenoble va plus mal qu'avant, Clément Chappet, à la tête du collectif "Réconcilier Grenoble", présentait lundi soir, lors d'une conférence de presse tenue au centre-ville, 30 personalités engageant compétences et expériences et qui, d'une seule voix, appellent Alain Carignon à sa candidature en vue des prochaines élections municipales de 2026.

Par Sébastien Mittelberger

Pour parvenir à rompre avec douze années d’administration Piolle, Clément Chappet entend bien dépasser les clivages, réunir les volontés, les visions, les initiatives, le gout et l’envie, l’enthousiasme et la responsabilité que tous et toutes doivent pouvoir sublimer pour proposer alternance et alternative à la majorité sortante, plurielle pour le moment et peut-être plus complexe que compliquée dans un avenir proche. Car la cible de ce collectif est bien la candidature préssentie de Laurence Ruffin, dépeinte là comme un profil similaire à celui d’Éric Piolle en 2014, cadre industriel et éthéré, plongeant avec candeur dans la réalité pour prendre la destinée d’une ville avec une intuition pour seule arme. A Clément Chappet de profiter du moment pour tacler Amandine Germain, cheffe de file du PS grenoblois, qui, selon lui, amorce une gite radicalement à bâbord, au mépris d’un électorat historiquement plus modéré.

Pour atteindre la cible évoquée, Réconcilier Grenoble détient dans son fourreau la plus aiguisée des flèches, en la personne d’Alain Carignon. Car l’homme qui fût maire de Grenoble, président du conseil général de l’Isère, député européen et à deux reprises ministre de la république représente encore et toujours une marque personnelle et politique associée à Grenoble. Une ville qui n’a jamais cessée pour lui d’être la boussole de son engagement.

Clément Chappet soulignait à raison qu’Alain Carignon n’avait pas d’avenir politique à préparer, son avancée dans l’existence ne pouvant que le conduire à projeter la suite en participant à l’écriture du futur. À le voir progresser de la sorte, il semble ne faire aucun doute que Clément Chappet, fort de la jeunesse de ses 28 ans, paticipera à la rédaction de cette écriture municipale.

Mais pour l’heure, à celle-ci ou l’on pense encore pouvoir se passer des appareils politiques et des alliances, le chef de file de Réconcilier Grenoble déclinait l’identité de celles et ceux qui constituent une première énergie. Dans cette trentaine, se trouvaient Thierry Aldeguer, Guillaume Josserand, Stephane Robin, Harout Agobian, Kadi Belkessam, Fati Benhamou, Charah Bentaleb, Jean-claude Borel-garin, Jean-Yves Kahn, Aurelie Carnel, Corinne Chilliard, Olivier Corneloup, Myriam Courosse, Olivier Curto, Laétitia Gobinet, Virginie Guirado, Laurent Lequin-Souchon, Anouchka Michard, Pierre Moréno, Maurice Nesta, Pierre Pavy, Chantal Pillet, Jean-Noel Puzet, Jean-Luc Rizzi, Evelyne Rual, Carole Ruiz, Rdija Sahiri, Judith Termoz, Mehmet Unaldi.

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